ETA ne veut pas rendre les armes en France
Par Jean Chichizola (LE FIGARO, 05/04/06):
Deux semaines après l'annonce d'un cessez-le-feu permanent, l'organisation basque continue ses activités au nord des Pyrénées.
PARIS préférerait les oublier. Mais ils sont là par centaines : terroristes en cavale, détenus condamnés à de lourdes peines ou compagnons de route. Les enfants d'ETA perdus dans la «base arrière» française. Et qui feront tout pour que l'avenir du «cessez-le-feu permanent» décrété le 22 mars dernier par l'organisation basque se joue aussi dans les petits villages du centre de la France, les prisons de l'Hexagone ou les ruelles du «Petit Bayonne».
Le premier cercle, le plus important, est bien sûr celui des etarras (1) en fuite chapeautés par les dirigeants de l'organisation.… Seguir leyendo »