Miércoles, 5 de marzo de 2014 (Continuación)

Une «intervention», qu’elle soit économique, militaire ou politique est une affaire qui se prépare à l’avance, surtout si l’on souhaite lui conserver un certain caractère de spontanéité. Ce n’est pas aux responsables du Kremlin qu’il faut apprendre ce b.a.-ba de la stratégie. La Crimée, aspirant si soudainement à plus d’autonomie, est un territoire où le pouvoir russe a ses habitudes et que le régime Ianoukovitch a encore contribué à renforcer. Les accords sur la flotte de la mer Noire permettant aux bâtiments russes de rester sur le territoire jusqu’en 2042 étaient assortis d’autres facilités. Dont la possibilité pour les services de sécurité des deux pays d’y travailler légalement.…  Seguir leyendo »

Le 30 mars doit avoir lieu, en Crimée, un référendum sur le statut de la péninsule. Les résultats de celui-ci pourraient-ils entraîner une remise en cause de l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine et son éventuel rattachement à la Russie ? Sans nier la persistance d’aspirations sécessionnistes chez une partie de la population régionale, cette perspective ne semble pas faire l’unanimité parmi l’ensemble des habitants de la péninsule.

En effet, que les habitants de la Crimée soient majoritairement d’origine russe, russophones, attachés à un monde russe, enclins à voter pour des candidats ou des partis qui prônent le maintien de liens étroits entre l’Ukraine et la Russie ne signifie pas nécessairement que la majorité de la population aspire encore au rattachement.…  Seguir leyendo »