Viernes, 3 de octubre de 2014 (Continuación)

En 2001, l’Afghanistan est devenu le premier laboratoire pour le projet d’«exportation de la démocratie» des néoconservateurs américains. Treize ans plus tard, l’incapacité du système politique afghan à organiser, sur le plan administratif, un scrutin à l’échelle nationale, s’est traduite par la désignation d’un nouveau président, Ashraf Ghani, sans publication des résultats. Son concurrent, Abdullah Abdullah, a négocié un poste de numéro deux de l’exécutif sans existence juridique puisque cette fonction n’est pas prévue par la Constitution afghane. Ce choix d’un gouvernement d’union nationale est une condition nécessaire mais pas suffisante pour une amélioration de la situation sécuritaire. Mais l’absence de publication des résultats affaiblit la légitimité de Ghani alors que cette fonction est décisive pour l’avenir du pays en raison du système politique présidentiel centralisé mis en place sous l’influence des Américains après 2001.…  Seguir leyendo »