Martes, 17 de octubre de 2017 (Continuación)

Lundi matin, 16 octobre, ce que l’on redoutait s’est produit : des unités paramilitaires, appuyées par des éléments de l’armée irakienne, ont attaqué dans la zone de Kirkouk. L’armée prétendument « fédérale » de Bagdad a mis ses menaces à exécution et, au risque de ruiner pour toujours les chances d’une coexistence avec les Kurdes, a répondu au référendum pacifique du 25 septembre par une stupéfiante et vengeresse action de force.

Hier, c’était Saddam Hussein opérant par le gaz et les déportations. Aujourd’hui, ce sont eux, ses successeurs chiites à la solde de Téhéran, qui font donner les chars, les howitzers [canons] et les katiouchas [roquettes] contre les champs pétrolifères et, donc, le poumon du Kurdistan.…  Seguir leyendo »

Bien que le Kurdistan reste officiellement une partie de l’Irak jusqu’à aujourd’hui, cela fait un quart de siècle qu’il est une sorte d’Etat. Il dispose de son propre Parlement, d’un gouvernement et d’un président ; il possède un drapeau, un hymne national et ses propres jours fériés ; il a ses propres forces militaires, appareils de sécurité et forces de police.

Pareillement, le pétrole, au cœur de son économie, est produit et vendu de façon indépendante. Il a enfin des bureaux de représentation à l’étranger, qui furent librement utilisés sous l’ère post-Saddam Hussein.

Cependant, ce que la région ne connaît malheureusement pas, c’est exactement ce qui fait fanfaronner un groupe d’intellectuels européens : la démocratie.…  Seguir leyendo »