Martes, 12 de febrero de 2019 (Continuación)

Le spectacle qu’offre actuellement la Chambre des communes pourrait laisser penser aux Français que les Britanniques ont perdu la tête quand ils ont voté pour le Brexit. Pour sa part, le président du Conseil européen Donald Tusk a récemment expédié ceux qui promeuvent la sortie de l’Union européenne (UE) « à une place spéciale en enfer ». J’aimerais donc expliquer pourquoi je crois que nous ne sommes ni fous ni démoniaques.

L’Histoire détermine la façon dont nous, Britanniques, voyons l’UE, comme elle détermine la vôtre. Nous n’avons pas été vaincus ou envahis pendant la seconde guerre mondiale. Par conséquent, nos institutions n’ont pas été discréditées.…  Seguir leyendo »

Cette semaine, l’antenne locale de la BBC a diffusé un sujet sur la « Brexit box », une « cantine d’urgence » de 15 kg contenant quelques conserves d’aliments non britanniques tels que du poulet tikka et de la bolognaise, un filtre à eau et un allume-feu. La boîte coûte 385 £, et le fabricant qui la commercialise affirme d’un air réjoui qu’il en vend trente par jour. A elle seule, la « Brexit box » constitue un parfait symbole de la confusion et de l’absurdité comique dans lesquelles a sombré l’humeur de notre pays.

La sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) est un désastre d’une proportion inédite.…  Seguir leyendo »

Aujourd’hui, après avoir passé arbitrairement quatorze mois en détention préventive, neuf prisonniers politiques catalans (six anciens membres du gouvernement catalan, l’ancienne présidente du Parlement et deux responsables d’associations civiles) devront faire face à un procès devant le Tribunal suprême espagnol. Les prisonniers politiques sont accusés de «rébellion», «sédition» et «malversation».

Leur crime ? Avoir organisé ou soutenu la mise en place du référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017 qu’ils s’étaient engagés à mettre en place pendant la campagne pour les élections en Catalogne en 2015. Les leaders politiques et associatifs catalans risquent une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à vingt-cinq ans pour le crime de «rébellion» qui implique, selon la législation espagnole, la notion de «soulèvement public et violent» et constitue l’un des crimes les plus graves du code pénal espagnol.…  Seguir leyendo »