Viernes, 5 de abril de 2019 (Continuación)

La situation préoccupante de l’économie italienne – une dette explosive (130 % du PIB), une croissance faible (1,2 %) et un taux de chômage particulièrement élevé chez les jeunes (33 %) – et les coûteuses promesses électorales de son gouvernement, rangent désormais ce pays, avec la Grèce, au mieux parmi les mauvais élèves de la zone euro, au pire parmi les bombes à retardement en Europe.

Les risques que représente l’économie de la péninsule pour ses partenaires européens sont suivis avec une réelle inquiétude outre-Rhin. Le débat y fait rage sur le système de paiement européen Target 2. Lancée en 2007, cette plate-forme de paiement de l’euro-système, qui implique à la fois les banques centrales et les banques commerciales, exécute les virements les plus importants entre pays de la zone.…  Seguir leyendo »

L’intervention de la France au Rwanda a commencé en réalité plus de trois ans avant le génocide. En octobre 1990, en effet, François Mitterrand, répondant à une demande du président rwandais, qui était confronté à une agression armée menée à partir de l’Ouganda par le Front patriotique rwandais (FPR), décida de déployer deux compagnies à Kigali, estimant que seul Juvénal Habyarimana était en mesure d’éviter une guerre civile entre les réfugiés tutsi et les extrémistes hutu. L’histoire lui donnera malheureusement raison lorsque le drame du génocide se nouera, dès son élimination.

Cependant, conformément aux règles qui venaient d’être adoptées au sommet franco-africain de La Baule, en même temps qu’il apportait son soutien militaire, le président Mitterrand exigea que le président rwandais entreprenne un processus de démocratisation du régime.…  Seguir leyendo »

Vingt-cinq ans après les faits, nous – Français – ne connaissons toujours pas la réalité de l’implication de notre pays dans le génocide des Tutsi au Rwanda. Il serait temps de sortir du déni car c’est le dernier génocide du XXe siècle, celui que ma génération aurait dû empêcher. Mais ce n’est malheureusement pas ce que nous avons fait.

Nous avons livré des armes aux génocidaires, avant le génocide, pendant et même après. Ce sont aujourd’hui des faits documentés, ils ont même été reconnus par Hubert Védrine, ancien secrétaire général de l’Elysée, sans qui aucune décision du président Mitterrand ne pouvait être appliquée et pilotée.…  Seguir leyendo »

Au moment où le président Macron décline l’invitation du président rwandais pour la 25e commémoration du génocide des Tutsi, on peut se demander pourquoi ce refus, qui ne se prévaut d’aucune justification. Pourquoi le choix d’un député d’origine rwandaise, orphelin du génocide, pour représenter la France ? Pas de ministre, ni celui des affaires étrangères ni aucun autre.

Le Rwanda est sans doute blessé par cette volte-face. Comment l’expliquer ? Si ce n’est pour ne pas avoir à répondre aux accusations légitimes de complicité dans la mise en œuvre du processus génocidaire que porte le Rwanda à l’égard de la France ?…  Seguir leyendo »

A member of the Syrian Democratic Forces (SDF) flashes the victory gesture with his hand as he stands next to the SDF's unfurled flag while on watch duty in the village of Baghouz in Syria's eastern Deir Ezzor province near the Iraqi border on March 24, 2019, a day after the Islamic State (IS) group's "caliphate" was declared defeated by the US-backed Kurdish-led SDF. (Photo by GIUSEPPE CACACE / AFP) (Photo credit should read GIUSEPPE CACACE/AFP/Getty Images)

As the de facto chief negotiator of the liberated region called the Autonomous Administration of North and East Syria, Ilham Ahmed, the Kurdish co-chair of the Syrian Democratic Council, has much on her mind. In recent months, she has traveled in the US and Europe, negotiating the future of a domain that is home to an estimated 5 to 6 million people, including a substantial portion of Syria’s 6.2 million internally displaced persons, and, now in addition, thousands of families implicated in Islamic State terrorism who are today living in refugee camps. As Ahmed continues delicate talks with the world’s superpowers over the status of this territory, its future is, to a certain degree, in her hands.…  Seguir leyendo »

A Palestinian protester slinging shots at Israeli forces after a demonstration against Jewish settlements in the West Bank in February. Credit Jaafar Ashtiyeh / Agence France-Presse — Getty Images

Israel is holding an election on Tuesday, and Palestinian communities in the occupied territories are not following it with much interest. This is not because whoever is elected will not have a strong impact on our lives. It’s because none of the leading candidates has a program for peace. The main contenders are committed to maintaining the illegal Jewish settlements that have been established in the West Bank. They do not seek to end the occupation.

Israel has not formally annexed the West Bank or the Gaza Strip, but it lords over these lands like a sovereign power. Or worse. It has seized tax revenues from the Palestinian Authority, which is supposed to administer the West Bank; it keeps Gaza under siege.…  Seguir leyendo »

Street fighting against British soldiers in 1971 in Londonderry, Northern Ireland. Credit Bruno Barbey/Magnum Photos

Two weeks ago I was on the outskirts of Derry, a town in Northern Ireland, just a few yards away from the border where Britain ends and the Republic of Ireland begins. Behind a garden wall, a wiry, older man was eager to vent.

“This is Ireland! The English have no business here,” he exclaimed. He pointed down the road toward a small stone bridge. The checkpoint there vanished two decades ago, he said. Should the British try to erect a new guard house, he went on, “we will burn it down.”

Come on, I cajoled him, incredulously. What will really happen if, after Britain leaves the European Union, customs officers or the police might be stationed at what will then be a new border?…  Seguir leyendo »

Thelma Aldana, quien dirigió el Ministerio Público de Guatemala de 2014 a 2018, presentó su candidatura a la presidencia el 10 de marzo de 2019 en Ciudad de Guatemala. Credit Oliver de Ros/Associated Press

Guatemala es un país en tensión entre la justicia y el sistema de corrupción e impunidad: más de 680 personas han sido acusadas en los últimos cuatro años y el presidente está siendo investigado por un acto de corrupción. A diez semanas de que esta disputa se dirima en las elecciones presidenciales del 16 de junio, el país está en peligro de convertirse en otra dictadura en el vecindario, como la derechista en Honduras o las bolivarianas en Nicaragua y Venezuela.

Las dictaduras en este siglo no han llegado en tanquetas y golpes de Estado. La alianza del presidente Jimmy Morales en Guatemala ha seguido un preciso manual contra la democracia que hemos visto en otras naciones latinoamericanas y europeas: cooptar el sistema judicial o desoír sentencias de jueces que no les convienen, expulsar a representantes de la comunidad internacional, presionar al órgano electoral y, finalmente, perseguir a los opositores.…  Seguir leyendo »