Martes, 5 de noviembre de 2019 (Continuación)

On Oct. 26, Abu Bakr al-Baghdadi, arguably the most wanted terrorist in the world, detonated a suicide belt to avoid capture by U.S. forces. His death, an important and symbolic event in the fight against the Islamic State, was soon followed by the announcement of a successor last Thursday.

ISIS has suffered significant setbacks over the past two years, losing most of its territorial control, and has returned to its roots as an insurgent organization. Although the group no longer operates as a proto-state governing vast amounts of land, it remains active with estimates of between 10,000 and 15,000 fighters in Iraq and Syria.…  Seguir leyendo »

Au terme d’une traque sans relâche étalée sur près d’une décennie, Abou Bakr al-Baghdadi, «calife» autoproclamé du groupe Etat islamique, était tué le 26 octobre dans un raid des forces américaines en Syrie au côté de son porte-parole, Abou Hassan al-Mouhajir. Au-delà du discours triomphaliste déployé le lendemain même par le président Donald Trump, cette disparition ne signifie guère l’arrêt de la menace jihadiste, et encore moins celle de l’idéologie qui la sous-tend. Au cœur de celle-ci, un profond ressentiment ayant façonné toute une génération de radicaux et dont la prise en considération permet, a posteriori, de faire la pleine lumière sur les circonstances d’émergence du groupe terroriste en 2006, de même que sur l’extension continue de sa cause depuis cette période et son intarissable potentiel de mobilisation.…  Seguir leyendo »