Miércoles, 6 de noviembre de 2019 (Continuación)

Début septembre, quand le Premier ministre, Boris Johnson, a décidé de demander une prorogation du Parlement britannique à la reine en faisant fi des conventions non écrites de la Constitution britannique, l’historien Peter Hennessy a déclaré qu’il s’agissait de la fin de la théorie du gouvernement fondée sur des hommes de bon sens. En cela, il signifiait la fin d’une certaine façon de faire la politique, à savoir la modération, la déférence envers les institutions britanniques non codifiées et l’acceptation du gouvernement par le débat. La crise politique sans précédent qui traverse le Royaume-Uni depuis le référendum de juin 2016 vient d’ouvrir un nouveau chapitre dans ce qu’il aura des conséquences nombreuses pour la suite de cette «Brexit story».…  Seguir leyendo »

Manifestations dans les rues de la capitale chilienne, à Santiago, le 23 octobre. Photo Pablo Ernesto Piovano.

Au Chili, la hausse du prix du métro déclenche une mobilisation sans précédent, et le gouvernement réprime, puis recule. Au Liban, le projet d’une taxe sur WhatsApp suscite une contestation tout aussi impressionnante et au bout de moins de deux semaines, le Premier ministre Hariri démissionne. En Equateur, l’annonce d’une hausse du prix des carburants génère une puissante colère populaire, et indigène - ce qui n’est pas sans rappeler la naissance en France, un an plus tôt, du mouvement des gilets jaunes, refusant eux aussi une telle hausse. En Irak, une protestation lourde de revendications sociales met d’abord en cause la corruption et l’incurie du pouvoir, dont elle veut la chute.…  Seguir leyendo »