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Les assassinats commis par Mohamed Merah ont ramené sur le devant de la scène la question lancinante de l’intégration des jeunes musulmans de seconde génération. Le ton général des réactions est soit de s’alarmer d’une radicalisation croissante, soit de mettre en garde contre la stigmatisation, comme si, dans tous les cas, Merah semblait bien incarner une tendance profonde propre aux jeunes de la seconde génération: la radicalisation islamique, le repli identitaire, la rupture avec la société française. Or, si on regarde les faits de plus près, c’est plutôt l’inverse qui apparaît.

D’abord le profil de Merah correspond bien à une tendance lourde observée depuis longtemps: les jeunes qui sautent dans le terrorisme le font par fascination pour l’action violente et non à la suite d’un lent procès de radicalisation religieuse au sein de la communauté musulmane.…  Seguir leyendo »