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Il y a deux ans, des nationalistes polonais perturbaient un colloque consacré à la «Nouvelle école polonaise d’histoire de la Shoah». Ce colloque, organisé avec le soutien, notamment, de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et L’EHESS, était destiné à présenter les travaux des chercheurs polonais et à les soutenir face aux attaques qu’ils subissaient de la part des autorités polonaises. La presse et la télévision gouvernementales de Varsovie, ainsi que certains médias d’extrême droite, avaient relayé les «protestations», dont certaines explicitement antisémites, de ces individus et avaient publiquement mis en cause nos collègues polonais. Les actes ont été publiés par CNRS-Editions.…  Seguir leyendo »

endrzej Wojnar/Agencja Gazeta/Reuters A worker cleaning a memorial to the victims of the 1941 Jedwabne pogrom after it was defaced by neo-Nazis, Poland, 2011

This month, Poland marks fifty years since the “March events” of 1968, when mass protests erupted in response to the stagnant Communist regime of Władysław Gomułka and its campaign of censorship and chicanery directed at Jews and intellectuals. The anniversary comes at a time when the current government is facing criticism at home and across the world for undermining free speech and the independent judiciary, and for refusing to take in any refugees. Among its crude moves to establish ideological control at home and flout opinion in the West is a recently passed amended law criminalizing claims that the Poles were complicit in or jointly responsible for the Holocaust.…  Seguir leyendo »

El 25 de enero de 2018, en la víspera del Día Internacional de las Víctimas del Holocausto, el Parlamento de Polonia aprobó una ley que prohíbe utilizar la expresión “campos de concentración polacos” y, sobre todo, que prevé penas de prisión de hasta tres años por “atribuir falsamente los crímenes de la Alemania nazi a Polonia”. Algunos se molestaron con la parte de los campos de concentración polacos, pero lo importante era el claro intento de los parlamentarios de ahogar el debate sobre la historia del Holocausto. Ante las críticas, las autoridades polacas se pusieron primero a la defensiva y luego pasaron al ataque.…  Seguir leyendo »

Manifestation de nationalistes polonais en faveur de la nouvelle loi condamnant l’usage du terme «camps de la mort polonais» introduite par le gouvernement conservateur. Varsovie, 5 février 2018. © JANEK SKARZYNSKI/AFP PHOTO

Le gouvernement polonais pensait qu’on pouvait le faire sans attirer l’attention internationale. D’autres pays dans l’ancien bloc communiste avaient minimisé leur complicité dans la Shoah avec succès. Dernièrement, l’Ukraine avait interdit toute critique à l’égard de ses combattants pour la liberté qui avaient collaboré avec les nazis contre les Soviétiques et qui avaient participé à l’extermination des Juifs et à des crimes contre les Polonais établis dans ce qui allait devenir l’Ukraine occidentale. Ironiquement, c’est le parlement polonais qui avait protesté le plus vivement contre cette manœuvre ukrainienne.

La dite «loi polonaise sur la Shoah» qui a provoqué un tollé international consiste, en fait, en un certain nombre d’amendements à la loi sur l’Institut de mémoire national.…  Seguir leyendo »

Survivors and guests walk through a gate at the former Nazi death camp at Auschwitz on International Holocaust Remembrance Day, Jan. 27. (Czarek Sokolowski/Associated Press)

Poland is in the midst of a pitched battle over its collective memory. The ruling party has recently stirred an international controversy by passing a bill criminalizing the use of the phrase “Polish death camps.” But in many ways, those international rifts are just collateral damage. The real battle is at home and is over what counts as legitimate political authority, and who can wield it.

Poland’s government is suggesting that the present-day cosmopolitan liberals who want to acknowledge Polish collaborators in crimes against Jews are traitors, like the Communists, willing to sell the nation to the highest international bidder. And such national mythmaking has more real-world power than many understand.…  Seguir leyendo »

The Old Town Square in Plock, Poland. Before the Nazi occupation, the city had a thriving Jewish community. Credit Andreas Meichsner for The New York Times

Should I still visit Poland?”

I’ve been asked this question a lot in the last two weeks by people planning trips to Krakow, where I’ve lived for 17 years after growing up in New York and then spending seven years in Israel. They are worried about the “Holocaust bill” recently passed by the Polish government and the war of words that erupted in response on the international diplomatic level, as well as among the Polish public and the global Jewish community.

The concern is genuine, warranted and appreciated. We, the Polish Jewish community, are weathering challenging times. The country we call home can feel a little less welcoming these days.…  Seguir leyendo »

La política de la memoria nacional

Durante una visita a Varsovia en 1970, el canciller alemán Willy Brandt se arrodilló ante el monumento al levantamiento del gueto; en ese momento, Władysław Gomułka (líder comunista de Polonia) susurró: “el monumento equivocado”. Gomułka hubiera preferido que se les rindiera homenaje a los soldados polacos caídos en la Segunda Guerra Mundial. Y probablemente el actual gobierno ultranacionalista de Polonia, liderado por el partido Ley y Justicia (PiS, por la sigla en polaco) estaría de acuerdo.

De hecho, el gobierno de PiS está tratando de reescribir el relato polaco de la Segunda Guerra Mundial (y no en un susurro) con una nueva ley que criminaliza toda mención de la complicidad de la “nación polaca” en los crímenes del Holocausto.…  Seguir leyendo »

La publication, en 2000, d’un livre de l’universitaire américain Jan Gross consacré au massacre de la totalité de la population juive, sauf un survivant, par ses voisins polonais, dans une bourgade de l’est de la Pologne occupée, Jedwabne, le 10 juillet 1941, plongeant l’opinion dans la stupeur, allait rompre avec un demi-siècle d’occultations. Une Pologne victime et héroïque, frappée par les deux totalitarismes du XXe siècle, pouvait-elle avoir participé aux crimes commis par les nazis ?

Un débat national s’engagea, franc, ouvert. Soixante ans jour pour jour après le massacre, le 10 juillet 2001, le président de la république polonaise, Aleksander Kwasniewski, suivi des plus hautes autorités de l’Etat, se rendit à Jedwabne pour une cérémonie repentance, l’Eglise ayant fait de même de son côté.…  Seguir leyendo »

Située au cœur de l’espace européen, la Pologne incarne de façon emblématique l’histoire de notre continent. L’histoire d’une division constante au gré des ambitions des puissances voisines, d’un asservissement sans précédent par les régimes tyranniques du XXe siècle, le nazisme et le stalinisme, au point d’y perdre son autonomie, son identité même.

Une tache noire, indélébile marque à jamais la carte géographique de ce pays, celle des camps d’extermination, dont Auschwitz-Birkenau. Trente ans plus tard la naissance [du syndicat] Solidarnosc marquait le réveil de la liberté et de la démocratie. C’est tout le sens de notre histoire à nous Européens et de l’idéal qui nous a portés après 1945 : plus jamais ça !…  Seguir leyendo »

Monument to the Ghetto Heroes in Warsaw, honoring those who fought in the 1944 uprising. Credit Czarek Sokolowski/Associated Press

My grandparents, great-aunts and great-uncles, the generation who lived through World War II, never visited a concentration camp. Neither have I. To remember the Holocaust, it’s enough to ride the No. 35 tram through Warsaw. On its voyage from north to south, it passes sites of public commemoration, like the Monument to the Ghetto Heroes; the Umschlagplatz, where Jews from the ghetto were herded into railcars for transport to the death camps; and the Pawiak prison, the main holding place for political prisoners during the Nazi occupation. It also passes by places that have a more personal meaning: the location of what was once my great-grandparents’ house and my grandfather’s grave in Powazki Cemetery.…  Seguir leyendo »

En deux ans, on nous a brouillés avec nos voisins les plus proches, la communauté des pays alliés et les partenaires stratégiques de l’Etat polonais. Chaque conflit successif est ouvert au nom d’une fictive défense de la Pologne contre une attaque imaginaire dirigée contre ses intérêts et son renom pour revenir sans cesse aux réalités de la guerre d’il y a quatre générations. Par aversion envers son propre Etat, on anéantit les acquis du dernier quart de siècle durant lequel la République ressuscitée, en participant à la création d’un système d’alliances européennes, a réalisé efficacement, en toute conséquence, sa réconciliation historique avec l’Allemagne et les peuples juif et ukrainien.…  Seguir leyendo »

Le monument aux héros du ghetto à Varsovie, le 6 février 2018. © Alik Keplicz

La multiplication des articles parlant de la Pologne qui s’efforcerait de «récrire l’histoire» ou de «nier sa complicité dans la Shoah» est à peine croyable. Il est vrai que c’est le résultat immédiat d’une opération politico-juridique menée à Varsovie de manière inadéquate et très maladroite; mais rien ne justifie que l’on fasse aujourd’hui passer pour une vérité historique la prétendue responsabilité du peuple polonais face à l’Holocauste.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a fait, le 3 février dernier, une déclaration qui ne manque pourtant pas de clarté, ni de classe: «Il n’y a pas le moindre doute sur la question de savoir qui porte la responsabilité des camps d’extermination, qui les a établis et administrés, qui a tué des millions de juifs d’Europe: ce sont les Allemands.…  Seguir leyendo »

Comment une loi en apparence liberticide, interprétée comme interdisant de suggérer l’implication des Polonais dans la Shoah, a pu être votée par l’Assemblée nationale polonaise la veille de la célébration du 73e anniversaire de la libération du camp de la mort d’Auschwitz ? Cette situation ubuesque mérite quelques éclaircissements sur la Pologne, un pays aussi déchiré entre deux conceptions du patriotisme et de son histoire que les Etats-Unis.

De fait, depuis des années, les médias internationaux emploient parfois l’expression : « les camps de la mort/de concentration polonais » (« Polish death camps »). Si nous savons tous que plusieurs camps de la mort situés en Pologne y ont été construits par les Allemands pour anéantir le peuple juif d’Europe, il faut justement s’arrêter sur la formule « peuple juif », ou encore « peuple polonais », alors qu’on ne dit jamais, ou presque, « peuple anglais » ou « peuple français ».…  Seguir leyendo »

Quien haya visitado el gueto de Cracovia habrá oído el escalofriante dato con el que los guías resumen el impacto de la ocupación alemana. Desde que llegaron los nazis, el 6 de septiembre de 1939, hasta que los echaron los soviéticos, el 19 de enero de 1945, fueron masacrados 58.000 judíos, una cuarta parte de los habitantes de la ciudad. Nadie que no sea un malnacido pone en cuestión esta cifra. Y todo aquel que haya leído algo serio sobre la segunda guerra mundial sabe que Polonia pagó un precio más alto que nadie, con unos seis millones de muertos, tres de ellos judíos.…  Seguir leyendo »

A pile of human bones and skulls at the Majdanek concentration camp on the outskirts of Lublin, Poland, in 1944. Credit Agence France-Presse — Getty Images

“Life, as we find it, is too hard for us,” Sigmund Freud wrote. “In order to bear it we cannot dispense with palliative measures.”

Since coming to power in Poland in 2015, Law and Justice, the nationalist populist party led by Jaroslaw Kaczynski, has embarked on a series of palliative measures. The most recent is a draft law outlawing accusations of Polish participation in the Holocaust and other war crimes that took place during the German occupation of Poland. In the past 10 days, the bill has been approved by both legislative houses, the Sejm and the Senate. Poland’s president, Andrzej Duda, was given 21 days to decide whether to sign the bill.…  Seguir leyendo »

“Miren el suelo”, dije a mis estudiantes. Estábamos en Treblinka. Una zona descubierta, heladora, rodeada de bosques oscuros. Ellos bajaron la vista. “Bajo sus pies”, les dije, “hay una ciudad de muertos. Una ciudad el doble de grande que Tel Aviv, 880.000 cadáveres. Y murieron por una sola razón: porque eran judíos”.

En Treblinka hubo menos de 30 alemanes encargados de supervisar el exterminio. La mayor parte de las atrocidades las cometió un escuadrón ucraniano. Los presos que intentaban escapar de los trenes que los llevaban al campo eran capturados y devueltos por los vecinos polacos. Todos fueron cómplices.

La abuela de mi padre, Hermione, fue arrestada por los alemanes en Serbia.…  Seguir leyendo »

The gate at the Auschwitz concentration camp. (Kacper Pempel/Reuters)

The Streisand effect is one of the curious byproducts of the Internet age. Named for the singer — who tried to suppress a photograph of her Malibu mansion, only to have the picture seen far more widely as a result — it occurs when an attempt to hide, remove or censor something from public view backfires badly.

The Streisand effect is now in full swing in Poland, where a simultaneously incompetent and malevolent government has passed a law — rapidly, in the middle of the night — intended among other things to criminalize the term “Polish death camps” and other expressions implying that the Polish nation was responsible for Auschwitz and other camps built by German Nazis.…  Seguir leyendo »

Undersecretary of State at the Chancellery of the President of Poland Wojciech Kolarski, left, Polish Prime Minister Mateusz Morawiecki and Deputy Prime Minister Beata Szydlo, right, place candles at the Monument to the Victims at the former Nazi German concentration and extermination camp Auschwitz II-Birkenau, on International Holocaust Remembrance Day in Oswiecim, Poland, on Jan. 27, 2018. (Czarek Sokolowski/AP)

On Feb. 1 the Polish parliament’s upper house approved a controversial bill that aimed, according to its backers, “to protect Poland’s reputation and ensure historians recognize that Poles as well as Jews perished under the Nazis.” Widely interpreted as criminalizing any mention that some Poles committed crimes during the Holocaust, the law was swiftly condemned by a wide range of Holocaust commemoration bodies, survivors, and historians. The United States asked Poland to rethink the legislation. Israel countered with a bill that criminalizes denying or minimizing the role of Nazi collaborators.

But few in the Western media read Polish, and the law’s actual scope is actually broader than has been reported.…  Seguir leyendo »

The Auschwitz concentration camp is seen on International Holocaust Remembrance Day in Oswiecim, Poland. (AP)

On Jan. 26, the day before Holocaust Remembrance Day, the Polish Parliament approved a controversial draft law outlawing the term “Polish extermination camp” and criminalizing discussion of any Polish crimes relating to the Holocaust.

The law’s language is slightly arcane and even ambiguous about scholarly work, but its purpose is clear: to restrict discussion of Polish complicity. Violation is punishable with a fine or imprisonment of up to three years. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and other Israeli politicians have condemned the law, which threatens to create serious diplomatic tensions.

Polish legislators say they are simply trying to correct the record, clarifying that Germans, not Poles, built and ran the Nazi extermination camps in occupied Poland.…  Seguir leyendo »

A man enters the Sachsenhausen death camp through the gate on International Holocaust Remembrance Day 2016. Markus Schreiber AP

My father, Bernard R. Wieder arrived in America in 1923, 18 years old with plans to bring his entire family here from Maramoros Szighet, the same small Hungarian town where Elie Wiesel was born.

My father worked in Miami Beach as a busboy and then as a waiter in 1923 at the Nemo hotel in the winters and gambled at the dog track and horse tracks. He bought some striped pants and promoted himself to headwaiter. He said that Miami Beach had only two policemen then, and one of them was let go in the summer. “Nothing for them to do,” he said.…  Seguir leyendo »