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Murales réalisé par l'artiste Salvatore Benintende au lendemain des élections, peint sur un mur à Rome, montrant Matteo Salvini, le leader de la Lega Nord (droite) embrassant Luigi Di Maio, chef de file du M5S … © REMO CASILLI/Reuters

Suite au résultat des élections du 4 mars 2018, l’Italie sera, avec une forte probabilité, le seul pays au monde gouverné non pas par un seul parti populiste, mais par deux partis politiques populistes, radicaux et anti-système: Le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue du Nord. Le premier est un mouvement, comme son nom l’indique, puisque être un parti serait contraire à son esprit; toutefois, le Mouvement 5 étoiles est, de facto, en train de devenir un parti, comme cela fut le cas pour les fascistes de Mussolini au début des années 1920.

Le deuxième grand gagnant est un parti raciste, xénophobe, qui cultive un nationalisme hors du temps plébiscité par 17% des électeurs italiens.…  Seguir leyendo »

The Italian legislative election of March 4 had two clear winners: the League and the Five Star Movement. These two parties share euroskeptical views, favor draconian restrictions to immigration and are largely perceived as anti-establishment forces. Taken together, they won about 50 percent of the votes cast. Many interpret this as a populist triumph akin to Brexit and to Trump’s election, driven by economic distress.

But that explanation might obfuscate the social and economic dynamics underlying the results. The two winning parties certainly share an anti-elite populist rhetoric. Beyond this superficial similarity, though, their economic policy platforms are radically different and target very different kinds of economic distress.…  Seguir leyendo »

La principale leçon des résultats des élections législatives en Italie tient à la victoire de deux formes particulières de populisme menées par Silvio Berlusconi et l'ancien comique Beppe Grillo. On pourrait croire que ces deux figures sont en quelque sorte les deux faces d'une même médaille : deux personnalités "antipolitiques" rejetant les procédures traditionnelles de la démocratie.

L'un a profité du pouvoir pour voter des lois destinées à sauver son empire médiatique, l'autre a jeté l'anathème sur le système politique lors de son "Tsunami Tour" où il s'en est pris à tous les responsables avec des accents dignes d'un Savonarole postmoderne, les jugeant "tous corrompus".…  Seguir leyendo »