Abounaddara

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Le corps d’un homme tué par l’armée syrienne, avant son inhumation dans une fosse commune, à Alep, en octobre 2012. Photo Maysun. EPA. Maxppp

Les images qui révèlent la société syrienne au monde depuis 2011 ressemblent à celles qui révèlent la maltraitance animale dans les abattoirs. Immersives, elles donnent à voir un espace hors du temps où il n’y a guère que des bourreaux et des victimes. Insoutenables, elles se focalisent sur des corps de victimes dépouillées de leur dignité, avec pour seul horizon l’avilissement ou la mort. Virales, elles déterminent les représentations du public, tant et si bien qu’Amnesty International parle d’un «abattoir humain» dans ce pays, et l’ONU expose en son sein des photos de cadavres abattus à la chaîne dans les prisons syriennes.…  Seguir leyendo »

Les Syriens qui combattent leur Etat sont indéfendables. Trop barbus pour être honnêtes, fratricides de surcroît, ils déstabilisent le Proche-Orient et pourraient provoquer une troisième guerre mondiale en s’obstinant à défier les lois de la géopolitique. Donc, il ne faut pas défendre les Syriens.

المندسون 1 from abou naddara on Vimeo.

Mais que faire alors face au spectacle de l’indignité transmis quasi en direct de Syrie depuis 2011 ? Ce spectacle est sans précédent. Jamais crime contre l’humanité n’a été filmé au jour le jour, mis en spectacle avec le concours des victimes et des bourreaux, diffusé sur les télévisions et médias sociaux, entrecoupé de publicités, consommé par le grand public, coté sur le marché de l’art.…  Seguir leyendo »