Alexandre Najjar

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Il aurait pu finir en exil au Venezuela, chez Hugo Chavez ; il aurait pu se suicider à l'instar d'Hitler ou de Goebbels. Mais il est mort à Syrte, sa ville natale, là où il se terrait depuis des semaines, un peu comme ces "rats" qu'il évoquait souvent pour qualifier les jeunes insurgés qui réclamaient sa chute.

Il est mort lynché par des rebelles survoltés qui, en appliquant la loi de la jungle, n'ont pas su se comporter plus dignement que lui ; il est mort au terme d'un siège qui a provoqué la perte de centaines d'insurgés et de civils, parce que, enfermé dans cette bulle qui l'empêchait de regarder la vérité en face et d'admettre sa déraison et sa défaite, il y croyait encore, obstinément, parce que sa mégalomanie ne lui permettait pas de s'avouer vaincu, parce qu'il restait persuadé que des armées de mercenaires africains voleraient à son secours pour retourner la situation en sa faveur !…  Seguir leyendo »

Ce qu'on appelle le "printemps arabe" n'a pas vu le jour en Tunisie, il n'est pas né place Tahrir en Egypte. Il est le fruit du "printemps de Beyrouth" qui, en 2005, au lendemain de l'assassinat du premier ministre Rafic Hariri, a attiré des centaines de milliers de Libanais - chrétiens, musulmans, druzes... pour une fois unis - qui ont manifesté place des Canons pour réclamer - et obtenir ! - le départ de l'armée syrienne qui occupait le pays depuis trente ans.

Ce phénomène, aussi appelé "révolution du Cèdre" ou "mouvement du 14 mars", n'est pas un accident de l'histoire : il fut la conséquence logique de plusieurs années d'oppression syrienne et de la résistance subséquente du peuple libanais, notamment des jeunes, très actifs dans les universités depuis l'an 2000, étroitement surveillés et persécutés par les forces de l'ordre.…  Seguir leyendo »