Après Ben Ali et Kadhafi, un "printemps islamiste" ?
Il aurait pu finir en exil au Venezuela, chez Hugo Chavez ; il aurait pu se suicider à l'instar d'Hitler ou de Goebbels. Mais il est mort à Syrte, sa ville natale, là où il se terrait depuis des semaines, un peu comme ces "rats" qu'il évoquait souvent pour qualifier les jeunes insurgés qui réclamaient sa chute.
Il est mort lynché par des rebelles survoltés qui, en appliquant la loi de la jungle, n'ont pas su se comporter plus dignement que lui ; il est mort au terme d'un siège qui a provoqué la perte de centaines d'insurgés et de civils, parce que, enfermé dans cette bulle qui l'empêchait de regarder la vérité en face et d'admettre sa déraison et sa défaite, il y croyait encore, obstinément, parce que sa mégalomanie ne lui permettait pas de s'avouer vaincu, parce qu'il restait persuadé que des armées de mercenaires africains voleraient à son secours pour retourner la situation en sa faveur !… Seguir leyendo »