Arrêtons tout cynisme dans les relations entre Bruxelles et Ankara
Fallait-il que la chancelière allemande se précipite à Ankara, le 18 octobre et que les Européens multiplient les ouvertures au président turc Recep Tayyip Erdogan alors que les négociations d’adhésion, entamées en 2005, étaient, pour le moins qu’on puisse dire, au point mort depuis quelques années ?
L’enjeu immédiat : obtenir du gouvernement turc, au mieux et au plus vite, qu’il « coopère » à la gestion des passages frontaliers, telle que l’Union européenne (UE) la conçoit, et contenir les arrivées d’immigrants, notamment syriens, dont l’Europe ne sait plus comment les recevoir décemment, sans parler, pour certains pays, de les intégrer à long terme.… Seguir leyendo »