Boualem Sansal

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Emmanuel Macron, le président élu, visible sur un grand écran au Louvre, à Paris, dimanche. Credit Benoit Tessier/Reuters

Il y a du nouveau en France: un nouveau système pour désigner le président de la république. Ni plus réellement une démocratie, ni une dictature, c’est quelque chose qui n’a pas encore de nom. Un acronyme ou un mot porte-manteau construit de «démocratie», «dictature» et «ploutocratie» ferait bien l’affaire.

Le mécanisme fonctionne ainsi: des patrons de grands groupes financiers, industriels et commerciaux, ainsi que d’éminents conseillers habitués de l’Elysée, de Matignon et de Bercy ont choisi le futur président de la république — Emmanuel Macron, en l’occurrence — et l’ont instruit de sa mission. Ensuite ces oligarques ont mobilisé l’Etat, le gouvernement, la justice, les médias, les communicants, les artistes, les cachetiers, les sondeurs, les sociétés de Paris et les grands noms de la société civile pour le porter à la magistrature suprême.…  Seguir leyendo »

President-elect Emmanuel Macron is seen on a giant screen near the Louvre in Paris on Sunday. Credit Benoit Tessier/Reuters

Something is new in France: A new system has been created for selecting the president of the republic. No longer quite a democracy, not a dictatorship either, it doesn’t yet have a name. An acronym or composite made up of “democracy,” “dictatorship” and “plutocracy” would do the trick nicely.

The mechanism worked like this: First, the leaders of major financial, industrial and commercial groups, as well as eminent advisers to the government, chose the future president of the republic — in this case, Emmanuel Macron — and instructed him on his mission. Then these oligarchs mobilized the state, the government, the law, the media, communicators, artists, freelancers, pollsters, bookmakers and civil society leaders to carry him to the highest office in the land.…  Seguir leyendo »

Gouverner au nom d’Allah ou au nom de la République ? La question semblait réglée depuis longtemps. En dehors de l’Arabie saoudite et de l’Iran, la loi ­civile prévalait partout ailleurs. Au tournant des années 1990, l’islam radical, qui couvait sous la paille, se répand brutalement dans le monde et impose sa loi dans les territoires tombés sous sa coupe. Poursuivie avec des moyens pacifiques (enseignement, action caritative, politique, culturelle), l’expansion se fait à présent avec des moyens agressifs : par l’occupation du terrain, l’imposition de normes comportementales islamiques, les menaces, et de plus en plus par l’action armée.

Dans ce plan stratégique, la jeunesse des quartiers périphériques, musulmane ou autre, est tout spécialement visée, et une partie enrôlée, endoctrinée, radicalisée et envoyée au combat.…  Seguir leyendo »

The latest news of note is that Abdelaziz Bouteflika, the long-serving president of Algeria whose death has been oft mooted in Algiers ever since his emergency transport to France last April for medical care, is actually alive and well.

Two months of wild rumors came to an end when an Algerian state television crew went to visit him at the Invalides military hospital in Paris. On June 12 it showed him in the flesh, snug in a magnificent dark bathrobe, chatting with the prime minister and army chief of staff. To prove that he was just fine, Bouteflika sat ramrod-straight on his chair and sipped coffee as he listened, tears welling in his eyes, to his lieutenants giving him the news.…  Seguir leyendo »