Dimitris Christopoulos

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Lorsque le 18 juin, la Thaïlande a procédé à sa première exécution après un moratoire de neuf ans, les réactions internationales varièrent de la consternation silencieuse aux envolées scandalisées. Mais le général Prayuth Chan-ocha, leader versatile du «Conseil national pour la paix et l’ordre» (NCPO), appellation officielle de la junte militaire qui renversa en mai 2014 le premier gouvernement élu du pays, resta de marbre. Prayuth affirma que la peine de mort était «une nécessité», et qu’elle existait pour «garantir la paix nationale et donner des leçons».

Voici les mots de l’homme à qui le président Emmanuel Macron déroulera le tapis rouge au Palais de l’Elysée lundi.…  Seguir leyendo »

L’abolition de la peine capitale va dans le sens de l’histoire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 1977, seuls seize pays avaient supprimé la peine de mort. Près de quarante ans plus tard, deux tiers des Etats l’ont abolie en droit ou en pratique, preuve de la lucidité des opinions publiques et des gouvernants à l’égard d’une sentence aussi inhumaine qu’inutile. Mais qu’on ne s’y trompe pas, cette tendance globale à l’abolition n’a rien d’inéluctable. Ces dernières années, un phénomène particulièrement inquiétant s’est même développé : au nom de la lutte contre le terrorisme, un nombre croissant d’Etats a de nouveau recours à la peine ultime.…  Seguir leyendo »