Dominique David

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Sommes-nous les nouveaux «somnambules» - pour reprendre le mot de l’historien Christopher Clark (1) - marchant à la guerre dans une sorte de conscience impuissante, l’Ukraine figurant les Balkans d’aujourd’hui ?

Les apparences inquiètent : rodomontades paradiplomatiques, réponses symboliques aux symboles de l’autre, échanges de récits historiques trafiqués, menaces brandies sans souci des moyens, acteurs locaux échappant aux marionnettistes qui feignent de les organiser : 2014 semble singer 1914.

Les différences sont pourtant claires. Les grands acteurs en cause, Russie, pays occidentaux, savent que la «solution militaire» n’en est pas une - contrairement aux emballements acceptés de 1914. Ce, pour de multiples raisons.…  Seguir leyendo »

Nul acteur ne veut le conflit ouvert. L’armée ukrainienne est quasi inexistante. L’Otan et les Européens protestent en sachant que «bien évidemment ils ne feront rien…» Quant aux Russes, quels motifs ont-ils de se lancer dans l’aventure ? Les russophones ne sont pas plus menacés en Crimée que dans le reste du pays. Une Ukraine éclatée serait pour Moscou un cauchemar. Et la Russie dont l’économie chancelle n’a nul intérêt à se charger de la catastrophe économique de son voisin. De plus, Kiev et Moscou sont mutuellement très dépendantes en matière énergétique : la première pour ses approvisionnements, la seconde pour ses exportations.…  Seguir leyendo »

Les responsables de la zone euro qui s'étaient laborieusement accordés le 27 octobre à Bruxelles ont certes pu s'étonner de la nouvelle du prochain référendum grec. Mais la violence des réactions à cette nouvelle sont elles-mêmes étonnantes. Comme si une sainte alliance inédite réunissait des "technocrates" pour qui les décisions européennes doivent échapper aux faiblesses nationales, des politiques qui jugent l'accord intergouvernemental désormais seul légitime, et des "européistes" craignant que l'Union ne s'engage vers une ingouvernabilité définitive…

Ce chorus de critiques anti-grecques pose de multiples questions. Et d'abord celle-ci : comment les instances de l'Union monétaire ont-elles pu imaginer que des décisions comme celles qui sont prises pour la Grèce depuis des mois pourraient être mises en œuvre sans prendre en compte les réactions d'une opinion dont toutes les composantes sont massivement touchées ?…  Seguir leyendo »