
Pourquoi la démission de la présidente de Harvard ne signe pas la fin du wokisme
Mise en lumière médiatiquement par son effroyable prestation devant le Congrès américain où elle a estimé que, «selon le contexte», les appels au génocide des Juifs n'étaient «pas contraires au code de conduite» de son université, Claudine Gay a annoncé sa démission de la présidence de Harvard ce 2 janvier. S'il est logique de lier instinctivement cette décision à son incapacité à condamner les expressions manifestes d'un antisémitisme de plus en plus partagé sur son campus, la réalité est plus compliquée. Les circonstances dans lesquelles elle a pris son départ mettent au contraire en exergue l'institutionnalisation du wokisme dans le milieu académique américain.… Seguir leyendo »