
Economiquement, la Syrie ne tient plus qu’à un fil
Un matin de ce mois de mars, avant un rendez-vous dans la vieille ville de Damas, je croise un jeune garçon d’une douzaine d’années, accompagné d’un adulte. Il me demande de l’argent pour manger. La méfiance est bien présente, tant les histoires d’enfants exploités par des réseaux criminels pour mendier sont connues. Mais je ne peux m’empêcher de répondre à la détresse dans son regard. Je lui tends quelques billets de 5 000 livres syriennes, l’équivalent de quelques euros, de quoi acheter du pain pour quelques jours pour une famille. Je l’observe quelques instants après lui avoir donné l’argent. Il reprend son chemin en prenant affectueusement la main de l’adulte, qui ne peut être que son père.… Seguir leyendo »