L’argent de la BCE doit être réorienté vers la création de valeur ajoutée et d’emplois
Ni arrêt ni maintien, mais ralentissement du quantitative easing. Cette décision annoncée par la Banque centrale européenne (BCE) le 26 octobre traduit, sans le résoudre, un dilemme mortifère qui paralyse la construction européenne actuelle : soit continuer à créer des liquidités pour racheter les dettes, en poussant les feux des marchés financiers jusqu’à l’éclatement possible d’un krach encore plus grave qu’en 2008 ; soit arrêter de fournir en liquidités les marchés, mais alors renchérir le coût du crédit aux entreprises, aux Etats et aux particuliers, pousser à la hausse le cours de l’euro et précipiter ainsi la récession.
En attendant, les peuples trinquent pendant que l’euphorie règne sur des places boursières dopées qui volent de record en record.… Seguir leyendo »