Grèce: que veut Berlin ?
Après s’être opposée à la création d’euro-obligations, l’Allemagne, réticente comme toujours à tout abandon de souveraineté, a accepté à contrecœur que la Banque centrale européenne (BCE) rachète des titres de dette publique. Mais elle est parvenue à limiter très fortement la portée de ce mécanisme en instaurant le principe selon lequel 80 % des achats de la BCE seront réalisés par l’intermédiaire des banques centrales nationales et concerneront la dette de leur propre Etat.
Seuls 20 % des risques seraient ainsi mutualisés. Evidemment, si le mécanisme devait, au final, être définitivement celui-là, son intérêt pour la Grèce serait très limité car la Grèce n’est qu’un tout petit actionnaire de la BCE.… Seguir leyendo »