Sale temps pour les victimes du terrorisme
La libération du Libyen Al-Megrahi a fait grand bruit. Il faut dire d’emblée que la libération pour des raisons humanitaires liées à son état de santé d’un criminel, fut-il terroriste et condamné à la réclusion à perpétuité, n’est pas choquante en soi. Mais, dans l’épilogue de l’affaire de l’attentat de Lockerbie, tout donne la nausée : véritable gifle pour les familles des 270 victimes, en grande majorité américaines, mais aussi britanniques, en particulier 11 habitants du village écossais de Lockerbie, un accueil triomphal a été organisé par le régime libyen à Abdel Basset al-Megrahi, reçu par Kadhafi lui-même.
La décence élémentaire eut exigé un transfert discret du malade.… Seguir leyendo »