Jérôme Creel

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En dépit de la rhétorique des célébrations du 60e anniversaire du traité de Rome, l’Europe va mal. L’embellie récente de la croissance ne peut pas cacher une performance globalement décevante. Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a atteint son niveau de 2008 au début de 2016. Les Etats-Unis y sont parvenus en 2011, et leur PIB est aujourd’hui 12 % plus élevé qu’en 2008.

Est-il nécessaire de revenir sur l’histoire et sur la gestion calamiteuse de la crise ? Un récit européen qui mettait la dette souveraine au centre des préoccupations et a longuement négligé les divergences croissantes entre pays membres, vraies sources de la crise ; les politiques d’austérité et leur coût réel ; le refus d’accompagner l’austérité dans les pays de la périphérie par des politiques expansionnistes au centre, qui en auraient minimisé l’impact négatif tout en soutenant l’activité de l’ensemble de la zone euro ; la reconnaissance tardive de la nécessité d’une politique monétaire d’assouplissement quantitatif, bien plus tardive en Europe que dans les autres grands pays, et d’une relance budgétaire, avec un plan Juncker lui aussi trop tardif et largement insuffisant.…  Seguir leyendo »

La crise budgétaire européenne et l'exigence de réduire les niveaux de dette publique qui a suivie ont accéléré l'adoption d'une série de réformes des règles budgétaires européennes à la fin de l'année 2011. Deux règles ont été introduites afin de renforcer le pacte de stabilité et de croissance (PSC). Etant donné que de nombreux Etats membres de la zone euro ont des déficits structurels et des dettes publiques supérieurs aux seuils considérés, il nous a semblé intéressant d'évaluer les conséquences macroéconomiques du respect de ces règles budgétaires par quatre pays, dont la France.

La limite actuelle de déficit public à 3 % du PIB a été complétée par une limite sur le déficit structurel équivalant à 0,5 % du PIB, et par une règle de réduction de la dette imposant aux pays fortement endettés de réduire chaque année leur taux d'endettement public d'1/20e de la différence vis-à-vis du niveau de référence de 60 % du PIB.…  Seguir leyendo »

Malgré les attentes d'une sortie de crise effective que la prochaine réunion du G20 est en droit d'engendrer, sa capacité à influer sur le cours des événements doit être relativisée. Que reste-t-il en effet des engagements pris par le G20 de Londres d'avril 2009 en pleine récession mondiale ?

Les politiques budgétaires expansionnistes ? Oubliées, sous l'effet de l'endettement public qu'elles ont produit, endettement qui, soit dit en passant, était tout sauf imprévisible. La régulation financière renforcée ? Ressassée, mais point encore mise en œuvre, malgré la détermination affichée à Paris les 14 et 15 octobre 2011. La volonté d'échapper au protectionnisme ?…  Seguir leyendo »