Le bain de sang doit être arrêté en Syrie
Le 1er avril, au début de la troisième semaine de la révolte en Syrie, le régime avait déjà usé toute sa batterie de mensonges, la même que celle des présidents Ben Ali et Moubarak, en accusant les manifestants d'être des infiltrés, des saboteurs, des agents à la solde de l'étranger, des toxicomanes à la recherche de drogues psychédéliques. Il était allé jusqu'à inventer l'existence de bandes armées qui s'attaquaient à la police, de gangs venus des pays voisins pour semer le désordre, grassement payés par tel gouvernement arabe ou tel parti politique libanais.
Les médias officiels diffusaient des récits invraisemblables qui ne pouvaient convaincre que les convaincus, tant ils manquaient d'imagination.… Seguir leyendo »