Marcelo Kohen

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L’interdiction du recours à la force dans les relations internationales est un principe fondamental du droit international contemporain. Le respect de l’intégrité territoriale des Etats revêt la même importance. Il en va de même pour la non-intervention dans les affaires internes des autres Etats, bien qu’il soit reconnu que le respect des droits fondamentaux de la personne humaine n’est plus aujour­d’hui une question qui relève du domaine réservé des Etats.

Si l’on examine l’intervention russe en Crimée, république autonome au sein de l’Ukraine, force est de constater que l’action du Kremlin est contraire au droit international. C’est ce que les capitales occidentales rappellent avec force et vigueur tous les jours depuis le début de la présence des troupes russes dans l’ensemble de la péninsule au bord de la mer Noire.…  Seguir leyendo »

Le vieux différend au sujet de la souveraineté des îles Malouines (Falkland en anglais) est devenu d’actualité dans la presse mondiale en 2012, à l’occasion du 30e anniversaire du conflit armé entre l’Argentine et le Royaume-Uni. Depuis, les positions des deux parties se sont durcies, cette fois-ci à l’occasion du 180e anniversaire de l’expulsion des Argentins des îles, mais aussi en raison des perspectives d’exploitation du pétrole dans leur espace maritime. L’Argentine a fait des Malouines une question centrale de sa politique étrangère. Elle compte sur le soutien inconditionnel de toute l’Amérique latine, mais aussi des Etats d’autres régions de la planète, comme récemment celui de l’Afrique lors du sommet Afrique/Amérique du Sud à Malabo.…  Seguir leyendo »

Le Temps: L’intervention israélienne en haute mer auprès d’une flottille d’aide humanitaire qui tentait de se rendre vers Gaza est-elle légale?

Marcelo Kohen: L’argument juridique israélien est le suivant: Israël est en état de conflit armé avec le Hamas. Dans ce cadre, il a le droit de décréter un blocus maritime par rapport à la bande de Gaza et d’empêcher des navires de le rompre. J’estime ces arguments infondés. Primo, il n’existe pas techniquement parlant un «état de conflit armé». Le Hamas n’est pas un Etat, il existe par ailleurs un cessez-le-feu et même les violations de celui-ci n’autorisent pas à parler de l’existence d’hostilités établissant un «état de guerre».…  Seguir leyendo »