Marie Holzman

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Pendant que le monde se confine et enterre ses morts emportés par le Covid-19, le président chinois Xi Jinping triomphe. La propagande présente sans relâche le commandant suprême victorieux de «la guerre du peuple» contre le coronavirus.

Et pourtant, après l’épidémie du Sras en 2003, après celle de peste porcine, après les divers virus qui ont attaqué les poulets et les autres catastrophes sanitaires qui sont nées en Chine populaire, nous pensions que les autorités de Pékin auraient tiré des leçons. Et nous sommes aujourd’hui obligés d’admettre que les logiques du pouvoir chinois ne sont pas celles attendues par la France et l’Europe qui en ont fait un partenaire privilégié.…  Seguir leyendo »

Décidément la Chine est placée sous le signe des catastrophes sanitaires à répétition. En 2003, ce fut l’épidémie du SRAS [syndrome respiratoire aigu sévère] qui se répandit à travers le monde et fit plus de huit cents morts. Durant l’année du cochon, qui vient de se terminer ce 24 janvier, ce sont plus de trois cents millions de porcs qui ont dû être abattus dans le pays, et maintenant que l’année du rat débute, on se demande si ce n’est pas la mauvaise habitude des gourmets chinois de rechercher des aliments « exotiques » comme le rat des bambous ou la chauve-souris qui ont provoqué l’irruption d’un nouveau virus mortel à Wuhan.…  Seguir leyendo »

Depuis sa fondation en 1949, la République populaire de Chine a cherché à renforcer son contrôle sur les régions périphériques et historiquement non-chinoises, telles que le Tibet, et le cas moins médiatisé du Turkestan oriental.

Au cours des dernières décennies, pour asseoir son autorité, le régime chinois n’a pas hésité à recourir à divers moyens économiques, politiques, mais aussi à la force et à l’encouragement à l’installation – voire à l’envoi direct et programmé – de populations han (chinois ethniques) dans ces périphéries pour mieux les arrimer à son territoire national.

Dans ces régions qui possèdent langues, cultures et organisations sociales et politiques propres, le mécontentement vis-à-vis des politiques imposées par l’Etat chinois et le questionnement de la légitimité de son autorité se manifestent continuellement jusqu’à aujourd’hui.…  Seguir leyendo »

Certains parlent du Massacre de 1989 comme d’un événement qui appartiendrait au passé. Certes, le pouvoir chinois a tout fait pour qu’il soit effectivement rangé dans les oubliettes de la bureaucratie communiste, mais, en fait, l’actualité du 4 juin se rappelle constamment à nous. Le 2 mai dernier, par exemple, nous apprenions que le prisonnier Miao Deshun serait bientôt libéré de prison. Condamné à vie en 1990 pour sa participation aux manifestations du printemps démocratique de la place Tiananmen, sa peine vient d’être commuée et il devrait être libéré le 15 octobre prochain. L’on apprend ainsi, au hasard des petites nouvelles qui s’échappent de Chine, qu’un prisonnier, que l’on croit à chaque fois être le dernier prisonnier de cette époque va être libéré… jusqu’à ce que l’on apprenne le nom d’un nouveau malheureux qui sera peut-être libéré dans deux, trois ans, et dont on ne connaissait même pas l’identité aujourd’hui.…  Seguir leyendo »

Les 376 membres du Comité central du parti communiste chinois se sont réunis du 9 au 12 novembre avec la volonté affichée de délibérer des réformes économiques et sociétales à venir. Comme il se doit, le président Xi Jinping a lu un "rapport de travail" dans lequel il a prononcé quelques phrases contradictoires telles que : "La fonction du marché est décisive dans l'allocation des ressources" et pourtant "nous devons maintenir le rôle dominant de notre système de propriété collective et donner un rôle directeur à une économie dirigée par l'Etat. "

Quoiqu'il en soit, il faut " maintenir la direction du parti", ce qui résume le tout.…  Seguir leyendo »