Marielle Debos

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Soldiers sit in a truck in N’Djamena during the state funeral last month of Chad’s president. President Idriss Déby died of injuries suffered in clashes with rebels in the country’s north, an army spokesperson announced April 20. He had been in power since 1990. (Christophe Petit Tesson/Pool/AP)

Chadian President Idriss Déby died on the battlefield on April 19. That’s hardly a common death for any country’s leader in modern times — and the story breathes fresh life into what has been, since colonial times, a cliche: the view of Chad as an endlessly warring country populated by ferocious fighters.

My research on armed violence suggests that Chad is indeed a country in which politics is conducted with weapons in hand — but not because of inherent national characteristics or a warrior culture rooted in tradition. Instead, Chad’s militarization is the product of a history made of rebellions and suppressions in which neighboring countries and the former colonial power, France, have never ceased to play a key role.…  Seguir leyendo »

Les discours en faveur d’une intervention militaire en Centrafrique ont invoqué, dans une grande confusion, des enjeux humanitaires et sécuritaires. Les deux grilles de lecture fréquemment appliquées au conflit – celles du génocide et du vide sécuritaire – ne sont pas seulement erronées ou incomplètes : elles ont également des effets dangereux. Les expressions « génocide » et situation « pré-génocidaire » ont été avancées par les diplomaties française et américaine peu de temps avant l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité autorisant le déploiement de la mission « Sangaris » en décembre 2013. Plus récemment, le directeur des opérations humanitaires de l’ONU, John Ging, a affirmé que tous les « éléments » d’un « génocide » étaient réunis, en établissant une comparaison avec le Rwanda et la Bosnie, tandis que l’ambassadrice américaine à l’ONU, Samantha Power, a parlé de « risques de génocide ».…  Seguir leyendo »