Martin Wolf

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El futuro del "capitalismo comunista" en China

¿Cuál es el futuro económico de China? Esta pregunta plantea muchas cuestiones concretas, sobre todo los constantes desequilibrios macroeconómicos de China, la amenaza del declive demográfico y el empeoramiento de las relaciones exteriores, sobre todo con un EEUU cada vez más hostil. Pero, detrás de todas, subyace una más profunda: ¿se está desvaneciendo el "capitalismo comunista" con Xi Jinping , ese invento aparentemente contradictorio de Deng Xiaoping? ¿Se osificará el régimen chino y acabará desmoronándose como ocurrió con la Unión Soviética?

El año pasado ya hablé de algunas de estas cuestiones en una serie de artículos. La semana pasada, poco después de regresar de mi primera visita de una semana a Pekín y Shanghái desde 2019, volví a examinar los desafíos macroeconómicos estructurales de China y planteé mi preocupación por la posible reaparición de desequilibrios mundiales desestabilizadores.…  Seguir leyendo »

La pandemia se ha comparado con una guerra, aunque es una guerra contra una enfermedad, no contra otros humanos. Al igual que una guerra, está transformando las economías y exigiendo enormes aumentos en el gasto público y en el apoyo monetario. Ciertamente legará una deuda pública y unos balances de los bancos centrales mucho más elevados.

¿Esto significa que habría que responderse afirmativamente a la pregunta de si este largo ciclo de deuda forzosamente terminará en inflación? No, pero es posible que suceda. Después de la Primera Guerra Mundial y durante el proceso hiperinflacionario de 1923, Alemania se sirvió de la inflación para eliminar la deuda interna originada en el conflicto bélico. …  Seguir leyendo »

Si la souveraineté de l'Union entrait aujourd'hui en lutte avec celle des Etats, on peut aisément prévoir qu'elle succomberait ; je doute même que le combat s'engageât jamais d'une manière sérieuse (...). Si (un de ces) Etats voulait retirer son nom du contrat, il serait assez difficile de lui prouver qu'il ne peut le faire. Le gouvernement fédéral, pour le combattre, ne s'appuierait d'une manière évidente ni sur la force, ni sur le droit."

Alexis de Tocqueville (1805-1859), auteur de ces remarques sur la jeune Amérique, fut l'observateur étranger le plus perspicace à s'être penché sur ce pays. Il ne sut pourtant pas prévoir la guerre de Sécession.…  Seguir leyendo »

La Chine entame une transition délicate qui vise à la fois à réduire sa croissance et à en modifier la nature. C'est la conclusion que je tire du Forum sur le développement de la Chine organisé le 18 mars à Pékin. Il est aussi probable qu'il s'agira d'une transition politique autant qu'économique. En outre, ces deux transitions interagiront selon des modalités complexes. Le bilan économique positif enregistré jusqu'ici sous l'autorité du Parti communiste ne garantit pas que les résultats futurs seront aussi favorables, comme l'analyse le premier ministre chinois, Wen Jiabao, qui a déclaré le 14 mars : "La réforme a atteint en Chine une étape critique.…  Seguir leyendo »

Pourquoi un pays comme la Grèce, qui représente à peine plus de 2 % du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, cause-t-il tant de soucis ? Ne serait-il pas préférable de laisser la Grèce faire défaut et sortir de la zone euro plutôt que de s'entêter à accorder une telle attention à un calvaire qu'elle s'est en grande partie infligé ?

Que la Grèce finisse en effet par sortir de la zone euro est à présent loin d'être impensable.

Dans une note collective publiée récemment, Willem Buiter, chef économiste chez Citigroup et ferme partisan du projet de l'euro, estime que la probabilité de voir la Grèce sortir de la zone euro au cours des dix-huit prochains mois atteint désormais 50 %.…  Seguir leyendo »

Les décideurs économiques sont plus optimistes qu'il y a deux mois, notamment parce qu'ils sont convaincus que la Banque centrale européenne (BCE), sous la direction avisée de Mario Draghi, a éliminé les risques d'une implosion financière dans la zone euro.

Les écarts de taux ("spreads") des Credit default swaps (CDS) (permettant à un investisseur de se protéger contre le défaut d'un Etat), contractés par les banques espagnoles et italiennes, ont diminué depuis que la BCE a lancé en décembre 2011 ses opérations de refinancement à long terme sur trois ans. Les "spreads" entre les rendements sur la dette de plusieurs Etats et les Bunds allemands se sont aussi détendus.…  Seguir leyendo »

Confrontée à des turbulences dans plusieurs de ses provinces, la zone euro y a dépêché de nouveaux gouverneurs.

A la place de Georges Papandréou, la Grèce a désormais à sa tête Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), tandis que l'Italie a remplacé Silvio Berlusconi par Mario Monti, ancien commissaire européen à la concurrence.

L'Europe met en place ces nouveaux gouverneurs dans des Etats membres rétrogradés au statut de simples clients. Cela fonctionnera-t-il ? Peut-être, à condition que le centre leur apporte un soutien massif.

Ce qui est en jeu aujourd'hui, ce n'est pas seulement la stabilité de l'économie européenne - voire mondiale -, mais la survie de la tentative la plus accomplie - et certainement la plus civilisée - d'unification de l'Europe depuis la chute de l'Empire romain d'Occident.…  Seguir leyendo »

Pourquoi l'Espagne acquitte-t-elle sur sa dette publique des intérêts plus élevés que le Royaume-Uni ? Parce qu'appartenir à une union monétaire fragilise le budget d'un pays. C'est un phénomène inhérent à l'union : ses membres ne sont ni des Etats souverains ni les éléments d'une fédération.

Dans un article important, Paul De Grauwe (université de Louvain) souligne que le rendement sur les obligations espagnoles à dix ans est supérieur de presque deux points à celui des obligations britanniques, soit 5,3 %, contre 3,5 %.

La différence est en réalité plus importante. Si l'on part de l'hypothèse que la Banque d'Angleterre et la Banque centrale européenne (BCE) atteignent toutes deux leur objectif d'une inflation à 2 %, le taux d'intérêt réel de l'Espagne est plus du double de celui du Royaume-Uni.…  Seguir leyendo »

Le 16 décembre 2010 à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement européens ont solennellement déclaré qu'ils étaient prêts à "faire tout le nécessaire " pour protéger la zone euro. Même si elle doit connaître de nouvelles difficultés, l'Union monétaire a, quoi qu'il en soit, toutes les chances de survivre.

J'avancerai trois arguments pour étayer cette conviction. Tout d'abord, la zone euro s'appuie sur un engagement politique fort ; deuxièmement, les intérêts à long terme des pays membres sont liés à sa survie ; enfin, ses membres ont les moyens de la faire perdurer. Bref, la volonté et les ressources qui doivent permettre de maintenir à flot cette expérience de monnaie unique sur le Vieux Continent sont avérées.…  Seguir leyendo »

Que pourrait signifier un soulèvement arabe pour le monde ? Nul ne connaît la réponse à cette question. Mais cela ne doit pas nous empêcher d'essayer de deviner ce qui pourrait sortir de cette grande incertitude.

En tant qu'économiste, je trouve un des aspects de ces événements particulièrement réjouissant : ils démontrent que la capacité de prévoyance des experts dans le domaine politique est au moins aussi limitée que celle des économistes. Les événements de ce genre sont par nature imprévisibles.

Et cela n'est pas dû au fait que ce sont des "inconnues connues" : en effet, nous savons pertinemment que de nombreux pays sont susceptibles de connaître de tels soulèvements, mais personne ne peut savoir quand ni même si ces soulèvements se produiront.…  Seguir leyendo »

Le "Tigre celtique" s'est effondré sous une montagne de mauvaises dettes. Cela pose la question de savoir qui devrait être tenu pour responsable des excès financiers.

Où en est l'économie irlandaise ? Selon le Fonds monétaire international (FMI), la baisse cumulée du produit intérieur brut (PIB) au cours des trois dernières années a été de 11 %, celle du produit national brut de 16 % et celle de la demande intérieure réelle de 22 %. Le taux de chômage a bondi de 4,6 % en 2007 à 13,3 % en 2010. Le ratio de la dette publique par rapport au PIB est passé de 25 % en 2007 à 95 % en 2010.…  Seguir leyendo »

Le projet "Polity IV" mené par le Center for Systemic Peace de l'université George Mason (Virginie, Etats-Unis) a pour but d'analyser tous les régimes politiques depuis le début du XIXe siècle.

En 2009, 92 des 162 pays étudiés étaient des démocraties, tandis que 23 seulement étaient des autocraties - on en dénombrait encore 89 en 1977. Hélas, 47 autres pays étaient des "anocraties" - il s'agit d'Etats fragiles mêlant des éléments de démocratie et des aspects autocratiques.

Il n'en reste pas moins que, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, le monde est majoritairement démocratique.

LE MOYEN-ORIENT FAIT FIGURE D'EXCEPTION

Il est important de noter l'accroissement rapide du nombre des démocraties au cours des années 1990, à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique et de la transformation de l'Amérique latine.…  Seguir leyendo »