Michaël Béchir Ayari

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An Algerian man prepares to vote at a polling station in the capital Algiers during a vote for a revised constitution, on 1 November 2020. RYAD KRAMDI / AFP

Le récent référendum constitutionnel est-il un fiasco, comme l’ont écrit plusieurs médias algériens et étrangers ? 

Le référendum constitutionnel organisé le 1er novembre 2020, jour du 66e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, a été éclipsé de l’actualité par l’hospitalisation du président Abdelmadjid Tebboune et est loin d’avoir atteint le but escompté. Il était censé « codifier » les revendications du mouvement de protestation de 2019-2020 (hirak), comme l’avait promis le président durant sa campagne électorale. Il était également supposé renforcer la légitimité du chef de l’Etat, élu avec un faible taux de participation en décembre 2019, alors que le hirak battait son plein, et permettre au pouvoir de passer à d’autres chantiers, comme la dissolution de l’Assemblée populaire nationale (chambre basse) et l’organisation d’élections législatives.…  Seguir leyendo »

The opponents protest against Bouteflika's re-candidacy in Algiers, Algeria on 04 March 2019. President Bouteflika will run for a fifth term in office but vows to call for early polls if he is reelected in April, his campaign manager announced on Sunday. Farouk Batiche / Anadolu Agency

Que se passe-t-il?

Le 10 février 2019, dans une lettre à la nation, le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, a annoncé son intention de briguer un cinquième mandat lors de l’élection présidentielle d’avril prochain, malgré une santé fragile qui l’empêche de s’exprimer publiquement, et à fortiori de faire campagne – il a été victime de plusieurs accidents vasculaires cérébraux depuis 2013. De nombreux Algériens ont interprété cette annonce comme la proclamation d’un nouveau quinquennat, vu le manque de transparence des scrutins. Une série de protestations contre « le mandat de trop » s’est alors emparée du pays. Leur ampleur est inédite et leur issue incertaine.…  Seguir leyendo »

The protests and rioting that have raged in parts of Tunisia since last week are sometimes branded, both inside the country and abroad, as signs of a new revolutionary moment similar to the 2010-2011 uprising that launched the Arab Spring. The images circulating, after all, give a sense of déjà-vu: young men burning tires at impromptu barricades, throwing stones at police; the army deploying to secure public institutions and banks, etc. This is indeed familiar: it has taken place at regular intervals, especially in winter months, for the last few years. As before, it will most likely die down: protestors are largely driven by specific socio-economic grievances, not a desire to overthrow the regime.…  Seguir leyendo »

La Tunisie connaît un nouvel épisode de contestation et de violence sociale. Le dernier en date, celui de janvier 2016, avait contribué à écourter la durée de vie du gouvernement de Habib Essid, remplacé par l’actuel premier ministre, Youssef Chahed, en août 2016. Si le sentiment diffus est celui d’un bis repetita, le contexte est plus délicat et les aboutissements plus incertains.

L’euphorie révolutionnaire qui a suivi le départ de Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier 2011, n’est désormais plus qu’un vague souvenir. La realpolitik, l’inertie administrative et le marasme économique ont transformé les espoirs en désillusion, voire en résignation.…  Seguir leyendo »

L'attaque de l'Etat islamique (EI) au cœur de Ben Guerdane, ville du sud-est de la Tunisie à une trentaine de kilomètres de la Libye, vient d'étendre la zone de conflit armé jusque-là cantonnée de l'autre côté de la frontière.

La quasi-totalité des unités régulières et spécialisées de la police, de la garde nationale et de l'armée sont intervenus. (Unités spéciales de la garde nationale, Brigade antiterroriste de la police, Groupe des forces spéciales de l'armée). Plusieurs centaines d'hommes ont bouclé la ville, pris position autour des bâtiments visés et ratissés de nombreux quartiers à la recherche des assaillants. Le bilan est lourd 36 tués parmi les jihadistes, 11 parmi les forces de sécurité et 7 parmi les civils.…  Seguir leyendo »

L’impact psychologique de l’attentat suicide en Tunisie le 25 novembre qui a coûté la vie à douze membres de la garde présidentielle est peut-être plus important que celui des attaques contre les touristes étrangers en mars et juin 2015 au Bardo et à Sousse. La garde présidentielle est un corps d’élite assurant la protection du président, du Parlement, et de la présidence du gouvernement. Le symbole est extrêmement fort. L’objectif des commanditaires a été, sans nul doute, d’approfondir les divisions au sein de la société et de la classe politique en mettant en lumière un Etat incapable d’assurer sa propre sécurité, y compris dans la capitale.…  Seguir leyendo »

Sept millions de Tunisiens seront appelés à élire 217 constituants, le 23 octobre. Le scrutin qui semblait évoquer le deuxième acte d'une révolution populaire fait désormais penser à des "élections de la peur". Les démocrates radicaux ont troqué leur impatience contre de la désillusion. Les jeunes émeutiers de décembre 2010 sont de nouveau indignes. Ces élections censées prouver au monde que la Tunisie de 2011 n'est pas l'Algérie de 1991 sont scrutées à la loupe par le monde entier, en particulier par les chancelleries occidentales qui veulent en faire un test grandeur nature de la gouvernance démocratique dans la région arabe.…  Seguir leyendo »