Pierre Zaoui

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Les massacres du 7 octobre commis en Israël par les brigades du Hamas et du Jihad islamique et la brutalité inouïe de leur mode d’exécution ont produit un effet d’horreur et de sidération que nos générations d’après-guerre n’avaient jusque-là connu qu’en lisant des livres d’histoire. Pendant quelques jours, quelques semaines, nous fûmes tous hébétés, sans mots, sans pensées, seulement ravagés de douleur, de terreur, et parfois stupéfaits devant les premiers signes d’une flambée d’antisémitisme là où l’on attendait empathie et solidarité.

Mais, depuis près de deux mois, la réponse de l’armée israélienne a commencé, et elle est épouvantable. Déjà au moins 15 000 morts, dont plus de 5 000 enfants, sans doute bien davantage, tant il est impossible de dénombrer toutes les victimes ensevelies sous les gravats, et sans compter les blessés, les traumatisés, les affamés.…  Seguir leyendo »

Il faudrait apprendre à échouer mieux (5/6)

Comment surmonter ses échecs ? La question est sans doute d’actualité à l’heure d’une idéologie de la réussite devenue planétaire et sans limite. La réponse la plus irréfléchie comme la plus universelle consiste non à les surmonter, mais à les refouler, à tenter de les glisser sous le tapis de la conscience. Sauf que c’est là une réponse presque toujours calamiteuse : ce qui est refoulé dans la conscience fait presque toujours retour dans le réel – d’où le fait que le propre de l’échec n’est pas d’advenir à l’occasion, mais de se répéter sans fin et ­généralement toujours pour les mêmes.…  Seguir leyendo »

François Hollande a parlé de «barbarie absolue» pour qualifier les massacres du vendredi 13 novembre. Il n’est pas le seul. Le mot barbarie revient à nouveau en boucle, de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve à Nicolas Sarkozy ou Monseigneur Vingt-Trois. Comme après le 11 Septembre, comme après les crimes de Mohamed Merah, comme après les attaques de janvier contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes. On repense aux mots que Spinoza voulait placarder sur les murs de La Haye après le lynchage des frères de Witt : Ultimi barbarorum - les «derniers des barbares».

Car on peut comprendre un tel cri : barbares ceux qui, en transgressant autant les valeurs de la vie que celles de la justice, s’excluent d’eux-mêmes de l’humanité ; barbares ceux qui tuent de sang-froid nos enfants, nos voisins, nos compatriotes ; barbares ceux qui hurlent à nouveau avec un autre accent mais la même violence aveugle Viva la muerte.…  Seguir leyendo »