Yves Bertoncini

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Une légende veut que Bruxelles soit incapable de tenir compte du verdict des référendums. Cela serait révélateur d’une fracture démocratique entre l’UE et ses peuples. Cette légende traduit un triple déni de démocratie, qu’il est d’autant plus utile de relever dans un contexte de dénigrement pavlovien de « l’Europe ».

Depuis 1972, 57 référendums portant sur des enjeux liés à l’UE ont été organisés, dont les verdicts ont été suivis d’effets : voilà un premier déni de la réalité démocratique européenne. Près des trois quarts de ces référendums (41) ont conduit à l’approbation du texte européen proposé : tous leurs résultats ont été pris en compte, à l’exception des deux « oui » espagnol et luxembourgeois au traité constitutionnel européen, qui n’est finalement pas entré en vigueur.…  Seguir leyendo »

La très nette victoire du «non» lors du référendum grec du 5 juillet a une seule conséquence politique certaine : elle empêchera que soient adoptés en l’état les deux projets d’accord rejetés par les Grecs, qui portaient sur le contenu des réformes à mettre en place en contrepartie de l’aide financière extérieure, ainsi que sur l’évolution du poids de la dette de la Grèce. Au delà, elles confrontent les Européens à une équation à plusieurs inconnues, dont la résolution déterminera si la Grèce peut ou non rester membre de la zone euro et, plus globalement, le futur économique et social de ce pays.…  Seguir leyendo »

L’expiration du programme d’aide européen à la Grèce le 30 juin et l’organisation d’un référendum dans ce pays le 5 juillet ont un point commun : celui d’ouvrir la perspective d’une fin de « l’Europe-FMI » instituée sous la pression de la crise et dont il est nécessaire de sortir par le haut, à un triple titre.

Adopter des mesures nationales et européennes permettra à la Grèce de revenir sur les marchés financiers.

Sortir de l’« Europe-FMI », c’est tout d’abord revenir se financer sur les marchés à des taux acceptables, comme ont déjà pu le faire l’Irlande et le Portugal, et comme aspirent à le faire la Grèce et Chypre.…  Seguir leyendo »

L'idée selon laquelle 80% du droit ou des lois en vigueur au niveau national est d'« origine communautaire » semble parfois relever de la vérité d'évidence, pour les contempteurs de la construction européenne comme pour nombre de ses zélateurs. Qui pourrait cependant aujourd'hui citer ces 80% de lois, alors même qu'il semble à première vue difficile d'en désigner ne serait-ce qu'une dizaine parmi la centaine de lois adoptées chaque année par les États membres ? Les normes produites par l'UE ont toutes été adoptées par des représentants des États membres, au moment de la rédaction des traités ou de l'adoption des normes de droit dérivé (règlements, directives, etc).…  Seguir leyendo »

L'Union européenne (UE) a naturellement une responsabilité dans la crise politique qui secoue aujourd'hui l'Italie mais, sauf à être myope voire aveugle, on ne peut occulter ses dimensions internationales et domestiques.

La crise politique italienne est d'abord le sous-produit d'une crise économique secouant la plupart des pays développés et européens, que ces derniers soient ou non membres de la zone euro (isnt'it ?). Elle a été particulièrement dure en raison de la défiance brutale que les marchés financiers ont exprimée vis-à-vis de la dérive des comptes publics de la péninsule – défiance que l'imbroglio actuel pourrait malheureusement ranimer.

Cette crise politique traduit aussi l'exaspération sociale d'une population souffrant des ajustements et des réformes impulsées par le gouvernement du courageux Mario Monti.…  Seguir leyendo »