Economía (Continuación)

The European Union’s sovereign-debt crisis constitutes a fundamental threat not only to the euro, but also to democracy and public accountability. At the moment, Europe’s woes and dilemmas are confined to relatively small countries like Greece, Ireland, and Hungary. But all of them look as if their governments have cheated on fundamental articles of the democratic contract.

The rotating presidency of the EU is about to shed a spotlight on one of these countries. Hungary’s turn at the EU helm comes at a time of fierce debate over Prime Minister Victor Orbán’s alteration of constitutional law and suppression of press freedom, as well as a new round of worries about the country’s financial sustainability.…  Seguir leyendo »

España y Portugal celebran el día 1 de enero de 2011 25 años de su plena adhesión al proyecto europeo. Durante esos 25 años los dos países vieron aumentar sus niveles de desarrollo y de bienestar de un modo que no encuentra paralelo en su historia. Fueron también los 25 años de mayor progreso de la integración europea. De la profundización del mercado interior, del fin de las fronteras internas, de la creación del euro y del desarrollo de una política exterior común.

Pero el momento actual es especialmente difícil. La crisis de las deudas soberanas en el año 2010, que sucedió a la crisis económica y financiera, es una prueba muy dura para el proyecto europeo, porque está creando divergencias entre países y entre regiones, lo que va objetivamente contra una finalidad esencial de la Unión: la convergencia en renta y en capacidad productiva.…  Seguir leyendo »

El 2010 habrá sido el año de la desconfianza en el euro. Durante el invierno no se quiso ver las orejas del lobo y se dejó que la crisis griega contagiara a otros países. Una respuesta contundente de la UE hubiera evitado que el problema de Grecia -menos del 3 % del PIB europeo- se convirtiese en un problema para el euro. Pero los gobiernos, condicionados por la actitud alemana de castigar a los que habían incumplido las reglas antes de ayudarles, se dedicaron a jugar al póquer con los mercados, con amenazas de intervención que ellos mismos se encargaban de desacreditar .…  Seguir leyendo »

On peut imaginer de deux façons l'éclatement de la zone euro : sous une forme atténuée : certains pays en difficulté décident d'en sortir, pensant ainsi se donner des marges de compétitivité (prix à l'exportation) ; sous une forme plus grave, la France ou l'Allemagne décident de mettre fin à l'union monétaire. Ni l'une ni l'autre ne sont vraiment plausibles.

Imaginez la Grèce, l'Irlande ou le Portugal décidant de revenir vers leurs drachme, livre, escudo. Ces monnaies s'effondreraient immédiatement par rapport aux autres, et les maux qui en résulteraient seraient bien plus violents que leurs petits avantages à l'exportation.

Où sont d'ailleurs les capacités industrielles leur permettant, brutalement, de se remettre à exporter ?…  Seguir leyendo »

Es universalmente reconocido que un factor clave detrás de la crisis financiera de 2007-2008 fue la difusión de obligaciones de deuda colateralizada (CDOs, por su sigla en inglés), los infames vehículos de propósitos especiales que transformaron la deuda de menor calificación en deuda altamente calificada. Sin embargo, a medida que estas estructuras fueron perdiendo popularidad en Wall Street, cobraron popularidad del otro lado del Atlántico.

Después de todo, el Mecanismo Europeo de Estabilidad Financiera (EFSF, por su sigla en inglés), creado por los países de la eurozona en mayo pasado, es la mayor CDO que se haya generado hasta el momento.…  Seguir leyendo »

Vue d'Europe, l'Europe va mal. On ne risque pas de l'ignorer. L'actualité européenne suscite une batterie de commentaires quotidiens des plus déprimants. 2010 fut à cet égard un très bon cru : matraquage à saturation des nouvelles et des prophéties les plus apocalyptiques sur l'état présent et à venir du Vieux Continent.

Les faits. A l'exception de l'Allemagne, les pays de l'Union européenne ont connu cette année une activité des plus faibles. Les perspectives pour 2011 sont à peine meilleures. La croissance dépassera péniblement 1,5 % ; le taux de chômage moyen approche 10 %. Les cures d'austérité budgétaire qu'impose la situation des finances publiques sur le Vieux Continent feront sentir leurs premiers vrais effets en 2011 - ajoutant à la déprime ambiante.…  Seguir leyendo »

Para 2010, Europa iba a ser “la sociedad basada en el conocimiento más competitiva y más dinámica del mundo”. Esa fue la proclama oficial en 2000 de la Comisión Europea en la llamada Agenda de Lisboa. Pasó una década desde aquella promesa audaz, y es oficial: Europa es la rezagada del crecimiento mundial y no su adalid. Mientras que los actuales miembros de la UE crecieron 14% en los últimos diez años, Norteamérica creció el 18%, Latinoamérica el 39%, África el 63%, Oriente Medio el 60%, Rusia el 59%, Singapur, Corea del Sur, Indonesia y Taiwán el 52%, India el 104% y China el 171%.…  Seguir leyendo »

In an article on these pages on Friday (“Let Europe borrow”), Jacques Attali, the founding president of the European Bank for Reconstruction and Development, and Haris Pamboukis, Greece’s minister of state to the prime minister, argued that the key to a long-term solution for Europe’s economic troubles lies in the establishment of a European treasury and federal budget. Mr. Benink joins the debate.

It is entirely possible to stabilize euro bond markets and save the euro with a large increase of the European Financial Stability Facility and/or a substantial increase of the European Central Bank’s purchase of government bonds. In essence, this would mean a bailout of bond holders.…  Seguir leyendo »

Since the outbreak of the Greek debt crisis, Europe has tried to fix its problems in a stopgap and short-term manner. Not surprisingly, the crisis has continued to widen, threatening not only the individual economies of Ireland, Portugal and possibly Spain, but the European project itself.

It is time to address the crux of the matter with systemic change, before it is too late.

As it stands now, Europe’s member states have had no choice but to put themselves at the mercy of the financial markets.

The growing needs of modern states have pushed them to borrow increasingly, using ever more risky and sophisticated instruments.…  Seguir leyendo »

De regreso a Europa, recientemente, después de un viaje de seis días a Estados Unidos, me pregunté por primera vez, mientras leía lo que escribía la prensa sobre la reciente crisis irlandesa, si el euro -y por ende la Unión Europea- tenía posibilidades de sucumbir. Esto podría suceder porque, en el largo plazo, la UE no podrá sobrellevar sus conflictos de intereses y el proceso resultante de "renacionalización" en todos los Estados miembros sin sufrir un daño grave.

En el ápice de la crisis irlandesa -principalmente una crisis de confianza en la estabilidad de los bancos y la fuerza y competencia del liderazgo político de Europa-, los líderes europeos discutían en público de manera bastante encarnizada.…  Seguir leyendo »

Pour Jean-Claude Juncker et Giulio Tremonti, la crise des dettes souveraines met l'Europe au pied du mur : elle doit apporter la preuve "de son engagement politique en faveur de l'union monétaire et économique et de l'irréversibilité de l'euro". Le moyen est d'émettre des euro-obligations (eurobonds) représentant jusqu'à 40 % du PIB de l'Union européenne (12 000 milliards d'euros en 2009). Ces "eurobonds" viendraient normalement en complément des emprunts nationaux mais aussi, en cas de crise, en substitution pour un pays ayant du mal à se refinancer. Le ton a vite monté contre cette initiative et le couple franco-allemand l'a écartée sèchement à Fribourg, vendredi 10 décembre, la jugeant pour le moins "prématurée".…  Seguir leyendo »

La crise économique a fait éclater au grand jour les contradictions de la construction européenne. Au lieu d'être un espace de coopération, l'Union européenne (UE) a fait de la concurrence entre les Etats membres l'axe central de sa construction. Elle s'est érigée sur un dumping fiscal et social. L'euro est donc pris dans une contradiction fondamentale : il est la monnaie unique d'Etats qui sont en guerre économique.

L'UE s'est mise volontairement dans les mains des marchés financiers. Le financement des déficits budgétaires s'est opéré par le recours aux banques privées et autres institutions financières, la Banque centrale européenne (BCE) ne voulant, ni ne pouvant, les financer.…  Seguir leyendo »

La globalisation a provoqué un déséquilibre fondamental entre le modèle de gouvernance internationale établi à la fin de la seconde guerre mondiale et les marchés, libérés par la globalisation, et ayant acquis une capacité de nuisance économique totalement démesurée par rapport à celle des Etats. C'est, dans cette crise, le sort de l'Europe qui se joue.

La zone euro compte de nombreux pays fragiles. Deux d'entre eux, la Grèce et l'Irlande, ont déjà subi les attaques des marchés, qui ont conduit à une intervention de l'Union européenne et du FMI. Aujourd'hui, les primes de risque exigées par les investisseurs pour détenir de la dette portugaise sont très élevées.…  Seguir leyendo »

Albert Einstein a dit un jour : "le nationalisme est une maladie infantile : c'est la rougeole de l'humanité"… Modestement, j'ajouterais aujourd'hui : "le populisme est la gangrène de l'Europe".

Il ne se passe pas de jour ou de semaine sans que l'un ou l'autre politicien ou économiste en quête de publicité mette au pilori l'euro, accusé sans défense d'être responsable de la crise, du chômage, bref de tous les maux. Je voudrais simplement rappeler – car visiblement on a un peu tendance à l'oublier – que les responsables de la crise financière sont des investisseurs peu scrupuleux qui ont joué au casino au point de faire sauter la banque.…  Seguir leyendo »

Después de Grecia, Irlanda. Después, probablemente Portugal. A continuación, no lo sabemos. Lo que es seguro es que varios países están amenazados por los mercados. España ya está en el punto de mira. Pero con el debido respeto por los demás, España no es lo mismo. Es la cuarta economía de Europa (12% del PIB europeo), y es un peso pesado de la política europea. La deuda española es efectivamente tres veces superior a la griega, su déficit gira desde hace dos años en torno al 10% del PIB, y el desempleo, que afecta a todas las franjas de edad, se sitúa en realidad por encima del 20%.…  Seguir leyendo »

No todo en la Unión Europea está podrido. Algunos países se destacan por haber cimentado su modelo socioeconómico con bases más sólidas en la segunda parte de la década que concluye. Ellos muestran el camino al resto de Europa. Suecia es uno de esos casos. En el último trimestre, este reino escandinavo alcanzó una tasa de crecimiento económico «asiática» —6,9 por ciento— en comparación con el año pasado. Pese a que las reformas del gobernante bloque «burgués» —el Partido Moderado, el Partido Centrista, el Partido Liberal Popular y el Partido Demócrata Cristiano— son más graduales de lo que quisieran espíritus más audaces, Suecia ha venido reduciendo de manera sostenida los excesos estatistas de la era socialista que fue epónima en este país durante la mayor parte del siglo XX.…  Seguir leyendo »

Hace dos años, cinco de los diez nuevos miembros de Europa del Este de la Unión Europea - los tres países bálticos, Hungría y Rumania - parecían devastados por la crisis financiera mundial. Se cernían sobre ellos el descontento social, enormes devaluaciones y protestas populistas.

Y luego, nada. Hoy en día, todos estos países están volviendo a la salud financiera y al crecimiento económico sin perturbaciones significativas. Ningún país ha ni siquiera cambiado su régimen de tipo de cambio. La Vieja Europa debería aprender del poco publicitado éxito de la nueva Nueva Europa.

La causa de la crisis financiera de Europa del Este fue  un ciclo estándar de auge y caída del crédito.…  Seguir leyendo »

Soy portugués (y patriota) pero también me siento ibérico y europeo.

Portugal y España hicieron su ingreso un mismo día, el 12 de junio de 1985, en la entonces llamada Comunidad Económica Europea, en dos inolvidables ceremonias que tuvieron lugar en los Jerónimos de Lisboa y, más tarde, en el Palacio de Oriente de Madrid. Fue el principio de una nueva fase en la historia de los dos Estados ibéricos y de sus respectivas poblaciones.

El ejemplo ibérico de unas transiciones pacíficas hacia la democracia fue muy estimulante para los Estados iberoamericanos y no solo para estos. Tuvo efectos positivos en otros continentes.…  Seguir leyendo »

Hace algunos meses me preguntaron en una entrevista que hice para una prestigiosa revista de música si había visto Crepúsculo; contesté que prefería El baile de los vampiros, de Polanski. Vampiros clásicos de edad vetusta, que se dan un espléndido festín de sangre y humor espeluznante.

Ahora, con el agravamiento de la situación de la Unión Europea, con el batacazo de Irlanda y los renovados ataques a la deuda soberana, he vuelto a recordar el argumento de esa película: un chiflado profesor intenta acabar con la epidemia de vampiros. Consigue justo lo contrario, extender el mal. Las imágenes finales de la malograda Sharon Tate expresan ese descalabro.…  Seguir leyendo »

El último año ha bastado para demostrar dos cosas: que sin la Unión Europea hubiera sido imposible evitar la catástrofe económica que se nos venía encima con la crisis generada en los Estados Unidos del presidente Bush y que la historia de la Europa unida no se acaba con el Tratado de Lisboa.

Por eso es tan llamativo que cueste reconocer explícitamente que, a diferencia de 1929, la crisis ha podido ser gobernada evitando el derrumbe porque Europa es un mercado único y una unión monetaria con la que hemos eludido los grandes errores de hace ochenta años: el proteccionismo, la devaluación competitiva y la carencia de intervención pública en la economía.…  Seguir leyendo »