Le retour du non-alignement ?
Pour ses détracteurs, la politique du non-alignement, aujourd’hui comme hier, est vouée à l’échec et après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le non-alignement est en outre de plus en plus décrié. L’Ukraine, en effet, n’aurait pas été envahie si elle avait intégré l’OTAN. La Suède et la Finlande ont donc renoncé à une neutralité longtemps maintenue pour demander leur adhésion. Mais le non-alignement, à savoir le refus de s’allier inconditionnellement avec aucune des grandes puissances, est peut-être un frein nécessaire aux ambitions des superpuissances, dont le nationalisme pourrait déboucher sur un ordre mondial contraire aux intérêts des autres pays.
Les superpuissances durcissent leur nationalisme économique.… Seguir leyendo »