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La révolution que connaît en ce moment la Tunisie est un miracle inespéré, et les troubles qui traversent l'Algérie sont à prendre très au sérieux. On dit depuis très longtemps que le peuple arabe est complètement endormi, soumis et incapable de crier. On dit que le pouvoir, dans pratiquement tous les pays arabes, a réussi à museler tout mouvement politique contestataire. La gauche n'y existe presque plus. Le vide politique, idéologique et intellectuel a été largement installé et maintenu comme le seul espace de vie et de mort pour les citoyens. Tout cela est sans aucun doute vrai. Tout cela résume assez bien le mépris avec lequel le peuple arabe a été traité par ses dirigeants durant ces cinq dernières décennies.…  Seguir leyendo »

Quelle accélération de l'histoire ! De l'immolation par le feu de Mohamed Bouazizi le 17 décembre à la fuite de Ben Ali le 14 janvier, pas même un mois ne s'était écoulé. Cet événement inouï nous fit voir, comme par surprise, la réalisation du désir de tout un peuple sur la scène de l'histoire, laquelle s'est avérée belle parce que juste, et juste parce que belle.

Cette séquence exceptionnelle a été animée par une dramaturgie strictement locale et juvénile. C'est une révolution qui s'est faite essentiellement sur le médium Internet par la génération du digital et de la blogosphère. Et la fulgurance de sa durée est en correspondance avec la vitesse et l'instantanéité que procure l'instrument.…  Seguir leyendo »

Le mouvement qui a eu raison de la dictature de Ben Ali était peu structuré, totalement imprévisible et sans autre unité que le sentiment de ras-le-bol d'une grande partie de la population tunisienne. Ses débuts étaient comme une révolte de la faim ou comme on dit dans le monde arabe, une "révolte du pain" : un jeune diplômé se suicide parce que la police brise son étalage ambulant dans une petite ville à quelque 260 km de Tunis, dans une zone interne laissée pour compte, par rapport aux zones côtières qui attirent le tourisme. Si le mouvement s'est répandu tel une traînée de poudre, cela tient à plusieurs facteurs dont le plus important est la fragilité de la dictature tunisienne.…  Seguir leyendo »

En 1987 un joven y dinámico primer ministro que había sido militar de carrera (alumno de la prestigiosa Academia Militar de Saint Cyr de Francia), agregado militar en Rabat y Madrid, embajador en Polonia y ministro del Interior, apartó del poder al presidente Habib Bourguiba, fundador del Túnez independiente, en una maniobra de palacio más que un verdadero golpe de Estado. Es curioso que cuando era aun coronel agregado militar, su ambición era dejar el Ejército y montar una compañía electrónica, puesto que Ben Ali es también ingeniero electrónico y, ya ven, llegó a presidente.

El legado de Papá Bourguiba, como le llamaban algunos tunecinos, era ciertamente notable: un país estable, con una creciente clase media, buena educación, sanidad pública razonablemente buena, espectacular para los estándares de los países en vías de desarrollo, y un código de familia y un catálogo de derechos de la mujer sin parangón en cualquier otra parte del mundo islámico.…  Seguir leyendo »

El levantamiento popular en Túnez, el más intenso desde su independencia de Francia en 1956, consiguió ayer el abandono del poder y la salida del país del presidente Zine El Abidine Ben Ali. Comenzó a raíz de que un joven vendedor callejero de verduras se quemara a lo bonzo hace tres semanas, cuando la policía de Sidi Bouzid confiscó su carrito carente de autorización. Los muertos fueron en aumento desde que Ben Ali ordenara la presencia del Ejército en las calles de Thala, Kasserine y Sidi Bouzid, en un intento de acabar con las manifestaciones contra el desempleo juvenil y el alza del coste de la vida.…  Seguir leyendo »

Los ciudadanos del mundo árabe siguen con gran interés y entusiasmo los acontecimientos históricos de Túnez y se preguntan acerca del futuro de los regímenes de la región después del derrocamiento del presidente Zine el Abidine Ben Ali como consecuencia de la injusticia política y social que ha practicado durante más de dos décadas. Una revolución que viene a destacar el papel crucial de las nuevas tecnologías en mover a los pueblos, también pone en relevancia el papel repugnante de Occidente que brinda un apoyo incondicional para la continuidad de unas dictaduras medievales.

La revolución política que vive Túnez, demuestra que los mismos motivos que generaron el derrocamiento de este dictador que son: la falta de libertades, la injusticia social, los niveles insoportables de la corrupción y la militarización del país existen en el resto de los países del mundo árabe sobre todo en los siguientes países: Argelia, el país rico en gas y petróleo carece de infraestructuras y los hermanos del presidente, Abdel Aziz Bouteflika están inmersos en la corrupción.…  Seguir leyendo »

El jefe de Estado tunecino, Ben Ali, es un antiguo oficial de policía. Su esposa, Leila Trabelsi, que desempeña un importante papel en la sombra, al parecer fue peluquera. Un día, estando en Túnez, donde no me sentía muy a gusto enervado por la presencia policial, y notando que el país vive bajo alta vigilancia, se lo comenté a un amigo. Sonrió y me dijo: "¡Qué se puede esperar de un país dirigido por un ex policía y una ex peluquera!". Pero, más allá de la anécdota, Ben Ali, que tomó el poder en 1987 en un golpe de Estado sin violencia, comenzó a llevar a cabo una lucha sin piedad contra los islamistas para ocuparse luego del crecimiento del país.…  Seguir leyendo »

Depuis trois semaines, un vent de révolte politique et sociale souffle sur la Tunisie. La violence de la répression, qui a fait vingt-trois morts, témoigne que le régime de Ben Ali se sent pour la première fois menacé. Mais la puissance et la persistance de la mobilisation du peuple tunisien offrent à l'opinion publique et aux représentants politiques européens et français l'occasion d'ouvrir les yeux sur la réalité tunisienne. Une perception biaisée depuis plus de vingt ans par des idées reçues alimentées par le pouvoir et nombre de ses sympathisants français.

Première idée : "Le régime tunisien n'est certes pas une démocratie, mais ce n'est pas une dictature, tout juste un régime autoritaire."…  Seguir leyendo »

Depuis quelques jours les médias internationaux s'intéressent à la situation en Tunisie et aux troubles qui ont accompagné le suicide d'un jeune tunisien de Sidi Bouzid dans le centre du pays. Vu d'Europe, cette autre image de la Tunisie peut surprendre. Car dans l'esprit de tous, la Tunisie véhicule plusieurs représentations, devenues classiques : une destination touristique prestigieuse, une société qui s'insère dans la modernité et une économie parmi les plus dynamiques de l'aire sud-méditerranéenne. Néanmoins, ce pays renvoie une autre image, plus complexe sur le plan des imaginaires politiques et des rapports entre gouvernants et gouvernés. La Tunisie est un pays à histoire et géographie variables selon la place qu'on lui donne par rapport au Maghreb, à l'Occident chrétien, à la Méditerranée, au monde arabo-musulman et à l'Afrique.…  Seguir leyendo »

Il existe aujourd'hui de par le monde de vraies dictatures, de vraies démocraties, et en Afrique, dans les républiques d'Asie centrale et dans le monde arabe, des démocraties frelatées. Hommage du vice à la vertu puisque reconnaissant implicitement la supériorité de la démocratie et essayant d'en utiliser les rouages, elles n'en demeurent pas moins des dictatures déguisées en démocraties comme le loup de la fable en paisible grand-mère.

De toutes ces démocraties frelatées, la Tunisie est certainement la plus sophistiquée. Le régime se targue, tout en torturant tous azimuts depuis vingt ans, d'avoir signé toutes les conventions internationales sur les droits de l'homme.…  Seguir leyendo »

Les élections présidentielle et législatives du dimanche 25 octobre n'ont pas failli à la tradition : les instances dirigeantes ont proclamé, encore une fois, l'unanimité ou presque en faveur du pouvoir.

Au-delà de cet événement conjoncturel, des questions lancinantes préoccupent de plus en plus mes compatriotes, à tous les niveaux : le système va-t-il évoluer pendant le prochain mandat ? Quel sera l'avenir du pays après Zine El-Abidine Ben Ali ? Les mêmes interrogations semblent courir chez beaucoup d'observateurs étrangers.

Pour ma part, j'ai choisi de dire publiquement mes convictions. Trente années d'action publique et de vie politique m'autorisent à libérer ma conscience et à révéler ce qui, depuis longtemps, me tourmente.…  Seguir leyendo »

Tunisia's opposition has never been so divided. Two of the most influential official parties, the Progressive Democratic party (PDP) and the Democratic Forum for Labour and Liberties (FTDL), are boycotting tomorrow's election, while the Ettajdid (Renewal) movement is still in the running, despite considerable restrictions. Non-recognised opposition parties, including the Islamist Ennahda movement, the Communist Party of Tunisian Workers (PCOT) and the Congress for the Republic (CPR), called its participation "irresponsible".

The debate on participation has been focused on the electoral system, which doesn't permit opposition parties to achieve a breakthrough. President Ben Ali's Democratic Constitutional Rally (RCD), the ruling party, has such a stranglehold on the political arena that, since 1999, it has given 25% of the parliamentary seats to carefully-selected members of the opposition, to maintain a semblance of pluralism.…  Seguir leyendo »

Cuando se aprobó en 1995, la Declaración de Barcelona despertó muchas esperanzas en la ribera sur del Mediterráneo. Pero el proceso de Barcelona, que debía impulsar la democratización de los países del norte de África, se ha desviado de sus objetivos y ha quedado reducido a una plataforma de apoyo a regímenes dictatoriales. Gadafi, el jefe del Estado "proscrito", se ha vuelto tolerable, y las democracias europeas no se avergüenzan por cubrir de elogios a dictadores como el presidente tunecino Ben Alí.

Los mensajes que envía la UE a las sociedades de la orilla sur son contradictorios con los supuestos objetivos del partenariado (lentitud en la política de concesión de visados, políticas pusilánimes de inmigración, racismo contra los musulmanes...).…  Seguir leyendo »

"If you wanted to support democracy in the Arab world, why did you begin with your enemies instead of your friends? Why Iraq and Iran? Why not us?"

It's an excellent question, and when it was posed to me a few days ago by Mokhtar Trifi, president of the Tunisian League for the Defense of Human Rights, I at first found it hard to answer. Trifi, whose dark suit and elegant French make him seem like the statesman he ought to be, does indeed seem a far better candidate for American friendship and support than, say, the prime minister of Iraq.…  Seguir leyendo »