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«Ocupaciones parisienses en Mayo del 68»

Durante aquel inolvidable mes lo que realmente pasó en mayo del 68 ha entrado en la categoría de leyenda o de «gesta». Y por si fuera poco, sin gastos. Queríamos soñar tanto que nos despertábamos después.

Pero toda pasión ¿no supone un juego con la muerte? Por lo que en Moscú repitieron (como auténticos especialistas; ¡a lo bestia!) «mayo del 68 no es revolucionario: porque no hubo muertos».

Casi increiblemente «Mayo del 68» comenzó el 22 de Marzo de 1968. Por eso sus mandos se alzaron como el «Mouvement du 22 mars». Pero más finamente también se llamaron los «enragés», palabra que acarreó muchos problemas para encontrar su traducción hispánica e incluso pánica.…  Seguir leyendo »

Boulevard Saint-Michel en Mai 68. Photo Keystone France

Ils n’étaient pas sur les barricades du Quartier latin, ni même étudiants à Nanterre, ils ne s’appelaient pas Geismar ou Cohn-Bendit mais leur existence a tout autant basculé avec 68. Militants ordinaires des années folles du gauchisme, du féminisme, du syndicalisme, ils ont consacré leur vie à la transformation sinon du monde, du moins de la société. Pour la première fois, un travail de sociologie politique d’envergure donne une photographie précise des soixante-huitards et de leurs parcours. Qui étaient-ils ? Que sont-ils devenus ? Quelles ont été les conséquences de leur engagement sur leurs vies professionnelles et privées ?

Fruit de cinq années d’enquêtes menées par une trentaine de politistes et de sociologues, Changer le monde, changer sa vie, que publient ce 22 mars les éditions Actes Sud, dresse le portrait inédit de la France militante des années 70, loin de Paris, à travers cinq villes : Lille, Marseille, Lyon, Rennes, Nantes.…  Seguir leyendo »

La « Marianne de Mai 68 ». Photographie prise pendant la manifestation du 13 mai 1968, à Paris. JEAN-PIERRE REY/GETTY IMAGES

Elles avaient les qualités esthétiques, symboliques ou journalistiques pour s’imposer : certaines images viennent immédiatement à l’esprit lorsque l’on pense à Mai 68. Daniel Cohn-Bendit souriant face à un CRS, ou la « Marianne de Mai 68 », ces clichés célèbres représentent, par métonymie, les événements de ce printemps-là. Et pourtant…

Aura symbolique

La « Marianne de Mai 68 », prise par le photographe Jean-Pierre Rey, convoque une autre image (elle-même symbolique), La Liberté guidant le peuple (1830), d’Eugène Delacroix. En 1968, elle ne paraît qu’une seule fois dans un magazine français : Paris Match la publie dans son numéro daté du 15 juin, mais en petit format, dans une double page consacrée à la manifestation unitaire parisienne du 13 mai.…  Seguir leyendo »

A l’époque, c’est encore un voyage. Quarante kilomètres. Quand, au soir du 6 juin, les étudiants de la Sorbonne décident de rejoindre l’usine Renault de Flins (Yvelines), ils sont pourtant nombreux, plusieurs centaines : ils partent soutenir les « camarades » ouvriers menacés d’expulsion par les forces de l’ordre. Affolée par plusieurs mots d’ordre de rassemblement, la police forme des barrages et arrête les automobilistes aux cheveux longs, suspects. Dans la nuit, plus de trois cents personnes sont interpellées. Parmi elles, une moitié d’étudiants, a compté Ludivine Bantigny dans 1968. De grands soirs en petits matins (Seuil, 464 p., 25 euros) : chez les ouvriers, cette entraide « marque les esprits et en bouleverse plus d’un ».…  Seguir leyendo »

Il y a eu sept morts au cours des manifestations de mai-juin 1968, selon la plupart des historiens. L’usage des armes à feu fut exceptionnel. Les forces de l’ordre ont tiré deux fois à balles réelles : le 30 mai, dans le Calvados, tuant un jeune homme, et le 11 juin, devant l’usine de Sochaux à Montbéliard, abattant l’ouvrier-serrurier Pierre Beylot, 24 ans. Les manifestants de rue n’ont pas utilisé d’armes létales. Mais si Mai 1968 n’a pas été une révolution sanglante, ni même une « révolution » au sens classique d’une tentative de renversement politique, ce ne fut pas non plus un « carnaval », un « psychodrame », ou des « saturnales » menées par « la jeunesse dorée du XVIe arrondissement », comme a pu l’écrire Raymond Aron.…  Seguir leyendo »

Mai 1968. Dans sa belle bâtisse du Gers, Mme Vieuzac est victime d’une crise cardiaque. La famille accourt pour un ultime hommage, mais celui-ci va prendre une tournure inattendue… Car le vent révolutionnaire qui souffle sur la capitale propage ses effluves jusqu’à cette campagne cossue, si joliment filmée par Louis Malle dans Milou en mai (1990). Campagne dans laquelle n’apparaît pas le moindre contestataire, laissant croire, comme souvent, que les événements de mai-juin restèrent essentiellement parisiens.

Villes universitaires

Rien de plus faux ! Dans certains cas, la province précéda même la capitale. Toulouse est ainsi la première ville universitaire à avoir réagi au mouvement lancé le 22 mars à la faculté de Nanterre.…  Seguir leyendo »

C’était le printemps. A côté des rangées de platanes bien taillés, des aphorismes ont soudain fleuri sur les murs comme pousse la mauvaise herbe, aussi piquants qu’un chardon des champs, aussi légers qu’un pissenlit duveteux, aussi poétiques qu’un coquelicot au bord d’une autoroute. « Il est interdit d’interdire », « Sous les pavés, la plage », « Jouissez sans entraves », « Ne perdez pas votre vie à la gagner », « L’imagination au pouvoir », « Tout, tout de suite » : ces slogans poético-politiques restent enracinés dans la mémoire collective telle une trace vivace de l’esprit de Mai.

Cerveaux créatifs

Leur succès a contribué à orienter la vision d’une révolution placée sous le signe du refus de l’autorité, de l’individualisme, de la libération sexuelle, de l’éloge du présent.…  Seguir leyendo »

« Jouissez sans entraves », « Plus je fais l’amour, plus j’ai envie de faire la révolution. Plus je fais la révolution, plus j’ai envie de faire l’amour »… Les graffitis inscrits sur les murs de Paris en Mai 1968 ont construit une légende : ce joli mois marquerait l’an I de la révolution sexuelle. Un mythe que déconstruit patiemment Michelle Zancarini-Fournel. « Il faut distinguer les représentations qui se sont imposées au cours des décennies qui ont suivi 1968 et les pratiques réelles de l’époque », prévient l’historienne, qui a dirigé, avec Philippe Artières, 68. Une histoire collective (1962-1981) (La Découverte, 2008).…  Seguir leyendo »

Depuis des décennies, on se repasse le même film. Celui d’une génération d’étudiants qui évoluent dans un tout petit périmètre parisien, entre la Seine et le Luxembourg, la rue d’Ulm et le boulevard Saint-Michel. On raconte l’histoire de ces jeunes gens qui ont décidé, un joli jour de mai, de transformer la cour de la Sorbonne en agora. On évoque en toile de fond les guerres d’Algérie et du Vietnam, la révolution cubaine et les projets de Mao, trame de leur engagement politique. On parle de ces rebelles d’un soir qui se sont convertis au néolibéralisme pour occuper des postes de pouvoir.…  Seguir leyendo »

A la suite du discours du général de Gaulle, le 30 mai, des centaines de milliers de Parisiens lui manifestent leur soutien en défilant sur les Champs-Elysées.

Photographe et membre de l’agence Magnum, Bruno Barbey, a couvert à Paris et en banlieue le mouvement de contestation sociale de mai 1968. S’il a surtout réalisé des images en noir et blanc, il a également photographié en couleurs – ce qui est très rare pour la presse de l’époque. Scènes de rues, mouvements étudiants, ouvriers en grève, soutiens à de Gaulle... En quelques clichés, Bruno Barbey a réussi à faire le portrait du mois de mai 1968, dans ses couleurs d’origine.…  Seguir leyendo »

El mayo del 68 ahora

El 50º aniversario de mayo del 68 se aproxima a galope tendido.

¿Y si la celebración eludiera las previsibles fanfarrias, los doctos estudios y los relatos de los antiguos luchadores? ¿Y si —aunque solo fuera por una noche, o una hora, o el tiempo que dura una ensoñación— acudiera a beber en las fuentes de la conmemoración, en la cascada de la impertinencia, la furia irónica y la fraternidad erudita que presidieron, hace cincuenta años, aquellas barricadas mágicas, aquellos anfiteatros rebeldes y aquellos días de locura completa en los que París recuperó una atmósfera de educación sentimental?

La insumisión dejaría de ser privativa de un partido y los inquilinos de la vieja izquierda, la de las ideas de plomo, se exiliarían, de manera definitiva, a Baden-Baden.…  Seguir leyendo »

1968, cincuenta años después

Estudiábamos Historia. Nos hacían memorizar fechas relacionadas con acontecimientos relevantes. 1492 era un año de recordación inexcusable. El libro de texto afirmaba, con solemnidad usual de la época, que una serie de hechos trascendentales había cambiado el rumbo de la humanidad. He retenido otras fechas: 1789, 1917, 1936. Al mismo tiempo que en el colegio nos abrían ventanas al pasado, aquel año de 1968 se sucedían noticias de hechos que, con toda seguridad, de aquí a diciembre merecerán atención especial por celebrarse su quincuagésimo aniversario.

Transcurrido medio siglo, 1968 se revela con un destello intenso en la memoria colectiva y no sólo, como se lee a veces por ahí, a causa de los adoquines volátiles de París y el mes de mayo.…  Seguir leyendo »

¿Mayo del 68? Olvídalo, porfa

Se presta a Emmanuel Macron la intención de «conmemorar» los acontecimientos parisinos del legendario mes de mayo de 1968. Si el presidente cediese a esa tentación, se cerraría un bucle esquizofrénico: el jefe del Estado que prolonga la tradición local que va de Luis XIV al general De Gaulle, pasando por el joven Bonaparte –la tradición del caudillo carismático con pretensiones reformistas–, el presidente que gobierna integrando a todas las familias del centro y la derecha reformista, celebrando unos acontecimientos cuya herencia mejor conocida son algunos grafitos de este tipo: «Sed realistas: pedid lo imposible».

Hace diez años, diez, Daniel Cohn-Bendit publicó un libro titulado «Forget 68» (Olvidaros del 68).…  Seguir leyendo »

Le 6 mai 1968, rue Saint-Jacques à Paris. Photo AFP

Je suis le (tout) petit frère de Mai 68. Et je garde une admiration enflammée pour les barricadiers de l’amour libre et pour les incendiaires d’une consommation à laquelle ils céderont avec délices. Je ne suis pas encore, à diable ne plaise, le grand-père de la génération gnangnan, celle de 2018. Dans cette comparaison déraisonnable que déclenche la rime chiffrée des saisons, je vais essayer de m’éviter l’acrimonieux «C’était mieux avant», comme le bêta «Demain sera bien».

Mai 68 ? Mais, c’était il y a un siècle, voyons… Il paraît certain que la prometteuse et ambivalente 2018 n’aura rien à voir avec cette échauffourée d’enfants gâtés, furieuse et ardente, libératrice et libérale.…  Seguir leyendo »