Les Syriens sont capables de gérer l'après-Al-Assad
Depuis 1991, année de la conversion du régime baasiste syrien à « l'économie socialiste de marché », les violences politiques, sociales et économiques, présentes dans les décennies précédentes, n'ont cessé d'augmenter, du fait du régime mais aussi d'une pseudo-libéralisation économique, qui entérina surtout la mainmise d'une minorité sur les richesses nationales : accroissement des inégalités, de la pauvreté, de la corruption et de l'arbitraire, marginalisation des campagnes (longtemps soutiens du régime), inégalités entre centres-villes et périphéries.
La Syrie était un pays-prison quadrillé par les services de renseignement et plongé dans une profonde dépression morale, que l'on pouvait ressentir en s'éloignant des sites touristiques et des centres-villes modernes.… Seguir leyendo »